Les choses sont allées trop vite et l’on peut dire que le journal L’Avenir avait vu loin et vite ce qui devait arriver au comité de gestion du stade des Martyrs alors piloté par Freddy Atunga. Ce comité a fini par rendre le tablier. La remise et reprise est intervenue lundi au stade des Martyrs.

Il y a eu nomination du nouveau comité de gestion du stade des Martyrs par l’arrêté 043 du 19 avril signé par le Ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts, M. Banza Mukalayi.

Quid du nouveau comité de gestion

Par cet arrêté, est nommé Administrateur Gestionnaire : Me Mwamba Mushikonke Mamus
Administrateur Gestionnaire en charge des Finances : Ngediko Abengi Herman
Administrateur Gestionnaire en charge de l’administration : Ali Sadala
Administrateur Gestionnaire en charge de la Maintenance : Bofala- Elanga.
Me Mwamba Mushikonke promet d’instaurer la bonne gouvernance

Dans son adresse à la presse, le nouveau gestionnaire du Stade Me Mwamba Mushikonke Mamus a remercié le ministre Banza pour la confiance placée en sa modeste personne.

Quant aux objectifs de son comité, il en a énuméré 2 principaux :

1. Mettre de l’ordre au niveau du stade
2. Instaurer la culture de la bonne gouvernance.

A ce sujet, il pense que sans la discipline, on ne peut pas instaurer l’ordre. De même, poursuivit-il, sans la transparence dans la gestion dans ce stade, lui et son comité ne pourront pas instaurer la bonne gouvernance. ‘’Ensemble avec mes collaborateurs, nous allons résoudre les problèmes qui relèvent de notre compétence’’ a-t-il précisé en substance.

Quels problèmes trouvés au stade des Martyrs ?

A cette question, il a répondu avoir trouvé en caisse 8.000 $ seulement, des dettes multiples, des arriérés de salaires de 2 mois, pléthore des effectifs…

Cependant, note-t-il, ‘’nous ne sommes pas venus pour créer d’autres problèmes mais pour trouver des solutions aux problèmes existants’’.

A la question de savoir comment compte-t-il gérer le personnel, il a répondu qu’ils sont là pour gérer les personnes (agents) qui sont mis à leur disposition. Seul le dialogue peut amener son comité à résoudre le problème. A cet effet, sa porte sera grandement ouverte. Le respect de la personne humaine sera son mode de gestion car il sait que cette personne est créée à l’image de Dieu. Il s’emploiera donc à être au service de ces agents.

Antoine Bolia/L’Avenir