vendredi 15 mai 2015

La Juventus Turin rejoint Barcelone


mediaGrâce à une égalisation de Morata, la Juventus Turin s'est qualifiée pour la finale de la Ligue des champions samedi 6 mai 2015 à Berlin.Reuters / Sergio Perez
Grâce à une égalisation d’Alvaro Morata en seconde période, la Juventus Turin arrache un match nul (1-1) sur la pelouse du Real Madrid en demi-finale retour de la Ligue des champions. Vainqueurs à l’aller (2-1), les Italiens affronteront le FC Barcelone le 6 mai à Berlin.
Gianluigi Buffon a le sourire. Un sacré sourire. La joie du portier italien n’est pas feinte. A 37 ans, l’historique gardien de la Juventus, club qu’il a rejoint en 2001, n’avait aucune envie de cacher son bonheur et la joie de retrouver une finale de Ligue des champions, douze ans après l’épopée de la Vieille Dame perdue aux tirs au but face à l’AC Milan, dans un duel 100% transalpin sur la pelouse d’Old Trafford, à Manchester.
Le 6 mai prochain, Buffon se rendra dans un autre stade. Le Stade olympique de Berlin. L’enceinte qui a accueilli la finale de la Coupe du monde 2006, celle qui a vu l’international italien soulever le plus mythique des trophées après plusieurs parades décisives face à Zidane, Henry, Ribéry et compagnie. L’enceinte qui pourrait lui permettre de rajouter la seule ligne manquante à l’immense et imposant palmarès du sextuple champion d’Italie qui continue, année après année, de rayonner.

En transformant un penalty à la 23e, Cristiano Ronaldo n'imaginait pas une élimination du Real Madrid face à la Juventus.Reuters / Tony Gentile
Ronaldo avait pourtant ouvert le score
A la 23e, Buffon n’a pourtant rien pu faire sur un penalty transformé par Cristiano Ronaldo, auteur de son 10e but cette saison en Ligue des champions, après une faute de Chiellini sur James. Plus tôt, ses gants avaient déjà chauffé, notamment face à un Karim Benzema très actif pour son retour sur les terrains après un mois d’absence, qui n’a guère laissé de temps au gardien de la Juve de souffler (6e, 19e, 30e, 41e).
Mais la Vieille Dame, comme le laissait entendre son entraîneur Massimiliano Allegri la veille en conférence de presse, ne s’était pas rendue à Santiago Bernabeu avec l’idée de défendre un avantage mérité au terme d’une convaincante première opposition une semaine plus tôt (2-1). Même menée et parfois approximative, la Juventus n’a pas abdiqué. Une première frappe de Marchisio au retour des vestiaires donne le ton (51e). Confirmation six minutes plus tard avec l’égalisation de Morata, l’ex-attaquant du Real Madrid peu utilisé en Espagne, qui profite d’une défense passive et d’une remise de la tête de Paul Pogba, pour empêcher son club formateur de défendre son titre dans quelques semaines.
Gareth Bale très maladroit
Arrivé à 16 ans au Real Madrid, Alvaro Morata, barré par Ronaldo, Benzema, puis Bale - très maladroit lors de cette rencontre -, est finalement à l'image de cette Juventus revancharde, décriée après deux prestations décevantes en quart de finale contre l'AS Monaco. A l'époque, Patrice Evra, en plaisantant, reconnaissait une partie « moche mais efficace », « à l'italienne ». Quelques jours plus tard, personne n'osera employer les mêmes termes.

1 commentaire:

  1. Le football est un peuple de sport heureux. La Juventus Turin rejoint Barcelone,
    ceci est une bonne nouvelles.

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