samedi 27 juin 2015

FC Renaissance perd son match par forfait

FC Renaissance lors de la demi-finale des preliminaires de la Coupe du Congo contre SC Ujana, le 23/02/15 au stade Tata Raphael de Kinshasa, score: 4-1 pour FC Renaissance. Ph. RadioOkapi/Nana MbalaFC Renaissance lors de la demi-finale des preliminaires de la Coupe du Congo contre SC Ujana, le 23/02/15 au stade Tata Raphael de Kinshasa, score: 4-1 pour FC Renaissance. Ph. RadioOkapi/Nana Mbala
Le comité d’organisation de la 51è édition de la Coupe du Congo de football a infligé un forfait au FC Renaissance de Kinshasa à la suite des incidents survenus, jeudi 25 juin, lors de son match contre Bukavu Dawa, au stade Kamalondo, à Lubumbashi (Katanga).
Réunis après ce match, les membres de ce comité reprochent aux joueurs du FC Renaissance d’avoir provoqué ces incidents qui ont amené à l’interruption du match à la 70è minute alors que Bukavu Dawa menait au marquoir sur le score d’un but à zéro.
L’unique but de la partie a été marqué après que le portier du FC Renaissance a renvoyé la balle tiré sur coup franc.
Le président du FC Renaissance, Pascal Mukuna a, lui, écopé d’une suspension préventive pour “incitation à la haine dans les medias, et propos mensongers ainsi que discriminatoires”. Hormis le président du club kinois, quatre autres joueurs : Adingabo Lotola, Djuma Shabani, Katuka Mubengay et Kitenge sont également suspendus préventivement.
Ces joueurs sont accusés d’avoir brutalisé l’arbitre central Kabongo, l’arbitre protocolaire Jean-Jacques Ndala et le commissaire du match Henri Koba.

Contacté vendredi 26 juin, Pascal Mukuna s’est défendu :
«Je ne peux pas permettre qu’un joueur agresse l’arbitre. C’est pourquoi vous m’avez vu descendre jusqu’au banc de réserves pour calmer la tension. J’étais venu pour jouer et non pour faire autre chose. Je fustige les attitudes des arbitres qui viennent pour gâcher la fête. Je ne peux pas inciter les gens à la haine. L’autre fois, j’avais blâmé des journalistes de ma chaine de télévision qui avaient tenu des propos injurieux à l’endroit des dirigeants et des autorités sportives. Nous avons protesté pour nous plaindre de la manière dont les choses se sont passées».
La défaite de FC Renaissance par forfait qualifie la Katumbi Football Academy KFA pour la finale grâce à son goal de différence (+4). Les académiciens vont affronter les Lumpas de Saint Eloi Lupopo lundi 29 juin au stade Mazembe.

Bakambu, Mavinga, Lukoki et Botaka autorisés à jouer pour la RDC

Séance d'entraînement des Léopards de la RDC au stade Tata Raphaël. Radio Okapi/Ph. Nana MbalaSéance d'entraînement des Léopards de la RDC au stade Tata Raphaël. Radio Okapi/Ph. Nana Mbala
La Fédération internationale de football association (Fifa) a autorisé, vendredi 26 juin, aux quatre binationaux de jouer pour le compte des Léopards de la RDC. Il s’agit de Cédric Bakambu, Chris Mavinga, Jordy Lukoki et Jordan Botaka. Convoqués lors du match de la première journée des éliminatoires de la Can 2017 contre Madagascar, ces quatre internationaux n’avaient pas pu jouer pour attendre l’aval de l’organe faitier de football mondial.
La Fédération congolaise de football association (Fecofa) devra encore attendre la réponse favorable de l’instance mondiale de Football pour la qualification des deux autres joueurs bi-nationaux convoqués à l’équipe nationale, à savoir: Fabrice Nsakala et Joël Kiasumbua.
Les six joueurs binationaux avaient fait le déplacement de Kinshasa pour assister au match de la RDC contre Madascar au stade Tata Raphaël.
Cette rencontre, disputée le 14 juin, s’était soldée sur la victoire de la RDC sur Madagascar sur le score de deux buts à un.
La RDC retrouvera la RCA lors de la deuxième journée le week-end du 4, 5, 6 septembre à Bangui.

Eliminatoires-Mondial (F): les Léopards perdent contre Congo Foot Academy (0-5)

Les Léopards dames de moins de 20 ans au cours d'une séance d'entraînement au stade Tata Raphaël. Radio Okapi/Ph. Nana MbalaLes Léopards dames de moins de 20 ans au cours d'une séance d'entraînement au stade Tata Raphaël. Radio Okapi/Ph. Nana Mbala
La sélection nationale de football-dames de moins de 20 ans s’est inclinée (0-5) en match amical face à l’équipe de Congo Football Academy, un centre de formation de jeunes football basé à Kinshasa.
La rencontre a lieu jeudi 25 juin au Centre Technique National ‘’Kurara Mpova’’ où les Léopards dames juniors sont regroupées depuis le 22 juin, en perspective du match aller du second tour des éliminatoires du Mondial Papouasie Nouvelle- Guinée 2016.
Ce match se jouera le 12 juillet au stade Tata Raphaël de Kinshasa contre la Namibie.
Les protégées de Medard Lusadisu seront de nouveau en compétition, toujours en amical, dimanche 28 juin contre la même équipe de Congo Football Academy, avant de rencontrer l’école salésienne de Don Bosco (Masina/Est de Kinshasa) le mardi 30 juin toujours au Centre Technique National ‘’Kurara Mpova’’.
Lors du premier tour, les Congolaises avaient écarté les Gabonaises par un score accumulé de 6-0, en raison de 5-0 pour le match aller et 1-0 en match retour.

samedi 20 juin 2015

Stéphane Lasme: «Pas de limite à ce que le Gabon peut accomplir»

mediaL'ailier gabonais d'Istanbul Stéphane Lasme (à droite) face à Sonny Weems, le 13 mars 2015 sur le parquet du CSKA Moscou.AFP PHOTO/YURI KADOBNOV
Après avoir foulé les parquets de NBA, d'Israël, Espagne et Grèce, Stéphane Lasme évolue depuis deux ans en Turquie à l’Anadolu Efes Istanbul. En août prochain, l’ailier gabonais de 32 ans emmènera sa sélection au Championnat d’Afrique des nations de basket-ball organisé en Tunisie. Une compétition que le Gabon aborde avec un statut de complet outsider qui n'impressionne pas le joueur. Entretien.
RFI : Un mot tout d’abord sur le titre de champion NBA des Warriors, l’équipe qui vous avait sélectionné en 2007. A l’époque, c’était loin d’être l’une des meilleures franchises de la ligue. Etes-vous surpris de voir Golden State champion ?
Stéphane Lasme : Un peu oui. Jamais je n’ai pensé que les Warriors pouvaient remporter un titre, mais je suis content pour eux et fier de leur parcours.
Ce sacre vous semble-t-il logique par rapport à la physionomie de cette finale face aux Cavaliers de Cleveland ?
Oui, ils le méritent complètement. Ils ont mieux joué que leur adversaire et ils ont joué en équipe. Si on compare avec le style des Cavs, Golden State a adopté un jeu plus européen que je préfère à celui de la NBA.
Un mot sur David Blatt, l’entraîneur des Cavaliers de Cleveland, un coach qui a dirigé plusieurs clubs où vous avez également joué. Que pensez-vous de sa première saison aux Etats-Unis ? A-t-il été à la hauteur ?
Je n’ai jamais joué pour lui, mais je suis admiratif de son travail parce que je trouve qu’il s’est adapté très rapidement. Je pense qu’il mérite sa place parmi les coachs de la NBA. Son style de jeu a toujours été différent de celui des entraîneurs européens, il a toujours joué plus à l’américaine et il sera meilleur en NBA qu’en Europe.
Selon vous, est-il toujours aussi difficile de réussir en NBA ?
J’ai toujours considéré qu’arriver en NBA n’était pas un aboutissement, le plus difficile c’est d’y rester. Et aujourd’hui, c’est plus difficile d’y rester parce qu’il y a beaucoup plus de joueurs qui veulent jouer en NBA. Il y a beaucoup plus de talents dans le monde et avec les médias, il est plus facile qu’avant de les trouver.
A quand un nouveau joueur gabonais en NBA ?
Il y a beaucoup de joueurs talentueux au Gabon et dans le reste de l’Afrique. Mais le plus grand problème c’est qu’il n’y a pas assez de télé et de médiatisation en Afrique. Pourtant, je suis sûr que d’ici quelques années il y aura un autre Stéphane Lasme qui sera drafté en NBA.
Une Gabonaise a récemment failli intégrer la WNBA, la version féminine de la NBA. Il s’agit de Mimi Mungedi. Connaissez-vous cette joueuse ?
Je ne peux pas dire que je la connais bien, mais après qu’elle ait été draftée, j’ai essayé de la contacter pour lui donner des conseils. J’ai suivi quelques-uns de ses matchs sur Internet et je pense qu’elle sera parfaite pour la WNBA. J’espère qu’elle aura une grande carrière et qu’un jour peut-être elle gagnera le championnat. Elle a beaucoup d’atouts, elle est très intelligente et vraiment très athlétique.
Puisqu’on parle du Gabon, comptez-vous disputer le Championnat d’Afrique des nations avec l’équipe nationale, en août prochain en Tunisie ?
Bien sûr. J’ai déjà donné mon accord à la fédération nationale gabonaise. Je serai avec la sélection pour les deux prochaines compétitions. C’est dommage que la saison ici en Turquie soit si longue, car du coup je n’aurai que quelques semaines de vacance avant de retrouver l’équipe nationale, mais je suis très excité. J’espère qu’on fera une bonne prestation.
Que pensez-vous de la poule du Gabon, avec l’Egypte, le Mali et le Cameroun ?
C’est évidemment un groupe très difficile pour nous. Nous ne sommes pas favoris, mais il n’y a pas de limite à ce que nous pouvons accomplir. Nous aurons une bonne chance de nous qualifier pour la phase finale.
Le Gabon a-t-il les moyens d’atteindre les quarts de finale du tournoi ?
Bien sûr.
Le Gabon accueillera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2017. Votre pays a-t-il les moyens et les infrastructures pour organiser un Afrobasket ?
A partir du moment où le gouvernement et le ministère des Sports décident qu’ils peuvent supporter une telle organisation, ça signifie qu’ils en ont les moyens. Je n’ai pas d’avis sur l’aspect politique de la chose, mais quand on se donne la peine nécessaire, on peut accomplir les objectifs fixés.
Serez-vous toujours à Istanbul la saison prochaine ?
J’ai un contrat de deux ans avec Istanbul, avec un option à l'issue de la deuxième année. J’attends la décision du club et je suis toujours partant s’ils veulent me garder dans l’équipe. Mais s’ils décident d’aller dans une autre direction, j’ai beaucoup d’options, je sais que je trouverai une équipe de haut niveau qui me voudra.
Etes-vous tenté par la France, ou le niveau du championnat français n’est pas assez élevé ?
Je ne pense pas que le niveau du championnat français soit insuffisant. Simplement, je n’ai jamais eu l’opportunité de jouer en France. Ca me plairait bien, comme ça je pourrais travailler mon français.

L’entraîneur argentin, un produit d’exportation convoité

mediaL'entraîneur argentin de l'Atlético Madrid Diego Simeone, le 2 mai 2015 sur la pelouse du stade Vincente Calderon à Madrid.AFP PHOTO/ JAVIER SORIANO
Six des douze équipes nationales qui disputent actuellement la Copa América 2015 au Chili sont dirigées par des sélectionneurs argentins. Le pays de Lionel Messi produit de grands joueurs, mais aussi de brillants entraîneurs. Explications.
La Copa América, l'équivalent de l'Euro de football ou de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour le continent américain, a démarré le 11 juin au Chili. Presque centenaire (la première édition a eu lieu en 1916), la compétition, qui réunit les meilleures équipes des Amériques, est la plus ancienne du monde dans le genre. À l’issue de la finale, qui se jouera au stade Monumental de Santiago le 4 juillet, on connaîtra le successeur de l’actuel champion en titre, l’Uruguay, couronné en 2011 à Buenos Aires.
L'Argentine de Lionel Messi, finaliste du Mondial 2014 au Brésil, est favorite, devant la seleçao et une roja chilienne qui voudrait rester maître chez elle. Mais, même si l’albiceleste ne gagnait pas la Coupe, il y aura peut-être au moins un Argentin pour fêter la victoire d'un autre pays. En effet, sur les 12 sélections nationales présentes, six sont entraînées par des Argentins : l’Argentine, bien sûr (Gerardo « Tata » Martino), le Chili (Jorge Sampaoli), la Colombie (José Néstor Pekerman), l’Équateur (Gustavo Quinteros), le Paraguay (Ramón Díaz) et le Pérou (Ricardo Gareca).
La présence de directeurs techniques argentins à la tête d’autres sélections latino-américaines n’est pas un fait nouveau. Le précédent le plus ancien remonte à 1921, avec José Laguna, pour la première présentation du Paraguay en Copa América. Lors de l’édition 1989, les Paraguayens étaient encore entraînés par un argentin (Eduardo Manera), ainsi que les Vénézuéliens (Horacio Moreno). Avec Carlos Bilardo pour l’albiceleste, cela en faisait trois. Même chose en 2011, quand Martino dirigeait le Paraguay, Quinteros la Bolivie et Sergio Batista le sélectionneur du onze de son pays. Mais six sur douze comme cette année, c’est sans précédent.
Diego Simeone et Marcelo Bielsa
À l’évidence, l'entraîneur argentin s'exporte bien, d’abord aux Amériques où, du Mexique au Chili, des centaines de directeurs techniques ont fait la gloire des plus grands clubs. Mais aussi sur d'autres continents, comme en Europe, où sont particulièrement en vue aujourd’hui Diego  Simeone (Atlético Madrid), Eduardo Berizzo (Celta de Vigo), Mauricio Pochettino (Tottenham) ou encore Marcelo « El loco » Bielsa (Olympique de Marseille).
Avant eux, d’autres directeurs techniques avaient fait la réputation des entraîneurs argentins sur les terrains européens. Parmi les plus grands, Helenio Herrera et Luis Carniglia. Le premier a joué en France dans les années 60 avant de gagner comme directeur technique quatre championnats d’Espagne (deux avec l’Atlético Madrid et deux avec le FC Barcelone) et d’atteindre la gloire en Italie avec l’Inter Milan (trois scudetto, deux coupes d’Europe et deux coupes intercontinentales). Le second a également évolué en France, où il a gagné le championnat en tant qu’entraîneur avec Nice, de même qu’en Espagne avec le Real Madrid, à qui il a aussi offert deux titres de champions d’Europe dans les années 50.
On pourrait encore citer, entre autres entraîneurs qui ont laissé leur empreinte aux Amériques ou en Europe, Néstor Rossi, Alfredo Di Stéfano ou Juan Carlos Lorenzo. Plus récemment, avec le développement du football à l’échelle mondiale, on a vu des directeurs techniques argentins sur d’autres continents, en particulier en Asie et au Moyen-Orient, où clubs et fédérations nationales ont beaucoup investi pour hisser leur niveau de jeu, mais aussi en Afrique, comme Héctor Cúper et Esteban Becker, qui se sont opposés le 26 mars dernier au Caire lors la rencontre Égypte-Guinée équatoriale (2-0 pour les Pharaons). Ils seraient plus de cent sur les cinq continents à l’heure actuelle.
L'Argentine pionnière du football sud-américain
C’est entendu, les coachs argentins sont bons et de plus en plus sollicités un peu partout dans le monde. Mais pourquoi ? Affaire d’histoire et de tradition, d’abord. C’est par Buenos Aires que le football a été introduit en Amérique du Sud (et plus généralement sur le continent américain) dès la fin du XIX° siècle. La fédération argentine est née en 1891 et le pays s’est doté de structures professionnelles bien avant de nombreuses nations européennes. C’est ainsi, comme le dit Walter Vargas, journaliste et auteur de plusieurs livres sur le football, « que le directeur technique moderne, tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec des fonctions bien définies, est né en Argentine ».
Cela a rapidement contribué à forger la réputation des techniciens argentins au niveau international et si, depuis, les Européens les ont sans doute rattrapés et peut-être même dépassés pour ce qui de la formation, « la différence se fait encore sentir en Amérique latine ». Ce qui explique, toujours selon Vargas, « qu’ils soient tant recherchés dans la région. »
« On reconnaît aussi aux entraîneurs argentins, ajoute-t-il, des qualités particulières en ce qui concerne la motivation des joueurs, un œil clinique sans égal pour tirer le maximum de leur potentiel technique, ainsi qu’une grande créativité. » On peut également leur reconnaître des capacités d’adaptation remarquables, comme le prouve leurs succès aux quatre coins du monde dans des environnements culturels très variés et souvent éloignés de celui de leur pays d’origine. Il est vrai que, venant d’Argentine, ils sont habitués au changement et qu’ils se forment dans un championnat cruellement compétitif, où un entraîneur qui ne remplit pas les objectifs de la direction du club est remercié après trois ou quatre matches seulement.
Quelles qu’en soient les raisons, leur savoir-faire est indéniable et il a notamment contribué à améliorer le niveau de jeu dans toute la région. De sorte que les trois grandes nations traditionnelles du football sud-américain, Argentine, Brésil et Uruguay, n’y font plus la loi comme avant. On peut le constater dans cette Copa América 2015, y compris pour des équipes non dirigées par des entraîneurs argentins, mais dont le football est désormais marqué par les enseignements qu’ils y ont laissé.

Le coup d’envoi reporté au 21 juin

Pour le football. Radio Okapi/ Ph. John BompengoPour le football. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Annoncé pour vendredi 19 juin, le coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du Congo de football a été renvoyé à dimanche 21 juin. La Fédération congolaise de football association a pris cette décision après que les deux clubs du Grand-Kivu, OC Bukavu Dawa et Dauphins Noirs ont connu du retard pour arriver à Lubumbashi, la ville qui accueille la 51è édition de la Coupe du Congo de football.
Un retard dû au manque de connexion d’avion devant relier la ville de Bukavu à celle de Kinshasa et ensuite Lubumbashi.
La Fédération congolaise de football association a pris cette décision après avoir obtenu une dérogation auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sama Lukonde. Le calendrier de cette phase finale ira jusqu’au 29 juin au lieu du 25 comme annoncé.
Le successeur du FC MK sera connu le 29 juin, la veille de la fête de l’indépendance de la RDC.
Entre temps, les deux Ligues de Football du Nord et du Sud Kivu, s’organisent pour faire voyager leurs équipes respectives, Dauphins Noirs et OC Bukavu Dawa, en affrétant un vol direct Bukavu-Lubumbashi.
Selon le calendrier publié par la Fecofa, deux matches de la première journée sont attendus le 21 juin au stade TP Mazembe, OC Bukavu Dawa du Sud Kivu à Katumbi Football Academy (KFA) de Lubumbashi.
A la seconde affiche de la journée, l’As Dauphins Noirs devait en découdre avec le Football Club Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi.

Des officiels sud-africains et ghanéens pour Mazembe

Les joueurs du TP Mazembe et les officiels quittent le stade TP Mazembe après l'absencce de V club sur le terrain dimanche 23 septembre/Photo TP MazembeLes joueurs du TP Mazembe et les officiels quittent le stade TP Mazembe après l'absencce de V club sur le terrain dimanche 23 septembre/Photo TP Mazembe
La Caf a publié jeudi 18 juin les noms des arbitres devant officier les deux premières rencontres de phases de groupes de la ligue des champions. les deux matches du TP Mazembe seront arbitrés par des officiels sud-africains et ghanéens.
Le TP Mazembe, pour son premier match en groupe A du 28 juin à Lubumbashi contre El Hilal du Soudan, aura un quatuor sud-africain, emmené par Victor Miguel de Freitas Gomes. Il sera assisté de Zakhele Thusi Siwela (assistant1), Mothibidi Stevens Khumalo (assistant2) et Tinyiko Victor Hlungwani (arbitre protocolaire). Le Rwandais Célestin Ntagungira en sera le commissaire au match.
Tandis que lors du déplacement de Mazembe le 12 juillet au stade Saniar R’mel de Tetouan, au Maroc contre Moghreb Athletic Tétouane, le quatuor arbitral sera ghanéen. Joseph Odartei Lamptey sera secondé par Malik Alidu Salifu (assistant1), David Laryea (assistant2) et Hamidu Seidu Bomison (arbitre protocolaire). Le Mauritanien, Mohamed Abdatt Bilal, a été désigné commissaire au match.
Mazembe, qui évolue en groupe A de la prestigieuse compétition africaine, sera opposé également à Smouha SC (Egypte), le 26 juillet. Mais, la Caf n’a pas encore publié les noms des officiels de cette rencontre.
Par ailleurs, Mazembe affrontera le FC Platinum samedi 20 juin à Lubumbashi/Kamalondo, en match amical. L’équipe zimbabwéenne, qui a récemment cédé Ali Sadiki chez les Corbeaux, arrive à Lubumbashi vendredi en provenance d’Harare.

vendredi 5 juin 2015

Quelles sont les chances des Africaines?

mediaLa Camerounaise Ngock Yango (en vert) et l'Ivoirienne Rebecca Amon (en orange) lors d'un match de préparation à la Coupe du monde féminine 2015 au Canada.AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
La 7e édition de la Coupe du monde féminine de football débute samedi 6 juillet au Canada. Pour la première fois, 24 équipes y participeront, dont trois nations africaines. Habituées de cette compétition, les Nigérianes, championnes d’Afrique, seront accompagnées du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, novices à ce niveau. Mais les chances de qualification sont maigres.
De notre correspondant au Canada,
Une équipe africaine détrônera-t-elle le Japon, vainqueur du Mondial 2011 de football organisé en Allemagne ? Même les pronostiqueurs les plus optimistes – ou joueurs – ne se risquent pas à ce type de prédiction. Pour la 7e édition de la Coupe du monde féminine, les regards se tourneront certainement vers les Etats-Unis, le Japon à nouveau, l’Allemagne, le Canada, le pays hôte, ou vers la France le 5 juillet, à Vancouver, pour la finale de cette première compétition à 24 nations, contre 16 précédemment.
Que peuvent alors espérer le Nigeria, champion d’Afrique, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, tous deux novices à ce niveau ? Un exploit, plus vraisemblablement. Positionnées dans des groupes très relevées, les sélections africaines n’auront pas le droit à l’erreur pour s’extirper d’un premier tour compliqué (les deux premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour les huitièmes de finale, tout comme les quatre meilleures troisièmes des six groupes). Revue d’effectif.
Groupe de la mort pour le Nigeria
Sur le papier, les Nigérianes paraissent les mieux armées pour placer l’une des formations africaines en huitièmes de finale. Quarts de finaliste du Mondial 1999 – la seule participation au second tour d’une équipe du continent –, les joueuses entraînées par Ngozi Uche font partie d’un cercle de sept formations ayant pris part à toutes les éditions de la Coupe du monde. Champion d’Afrique à neuf reprises (sur onze éditions), avec notamment un dernier succès l’an passé face au Cameroun, le Nigeria reste sur une Coupe du monde 2011 honorable, avec un succès contre le Canada après deux courtes défaites face à l’Allemagne, le pays hôte, et la France (1-0 à chaque fois).
Mais le tirage au sort n’a pas été clément avec la 33e nation au classement de la Fédération internationale de football (Fifa). En ouverture, place au finaliste 2003, la Suède (5e mondiale), puis à l’Australie (10e), un adversaire coriace, quart de finaliste des deux dernières éditions. Pour conclure, les Nigérianes auront la lourde tâche d’affronter les Etats-Unis (2e), champions du monde en 1991 et 1999 et triples tenants du titre olympique.
Le point positif ? La qualité de la relève des Super Falcons (surnom des joueuses nigérianes, ndlr). Finaliste de la Coupe du monde des moins de 20 ans l’année passée, au Canada justement, le Nigeria peut compter sur un vivier de jeunes joueuses talentueuses, à l’image de l’attaquante de Liverpool, Asisat Oshoala, 20 ans, tout juste élue par la BBC meilleure joueuse internationale de la saison.
Le programme du premier tour :
Suède-Nigeria le 8 juin (Winnipeg)
Australie-Nigeria le 11 juin (Winnipeg)
Nigeria-Etats-Unis le 16 juin (Vancouver)
L’Allemagne au menu des Ivoiriennes
Pour le premier match de leur histoire dans un Mondial, les Ivoiriennes (67e nation mondiale, petit poucet de la compétition) ne pouvaient pas hériter d’un adversaire plus difficile : l’Allemagne. Les troisièmes du dernier Championnat d’Afrique féminin, battues en demi-finale par le Cameroun, auront fort à faire dans le groupe B. Outre les championnes du monde 2003 et 2007, numéro 1 au classement Fifa, les Eléphantes affronteront la Norvège (11ème), finaliste de l’Euro 2013 et présente lors de toutes les éditions du Mondial depuis sa création en 1991, ainsi que la Thaïlande (29e), novice à ce niveau, mais qui ne cesse de progresser depuis quelques années.
« Ce sera très, très difficile, admet Clémentine Touré, la sélectionneuse ivoirienne. L’Allemagne, c’est la meilleure équipe du monde et la Thaïlande a fait de grand progrès. Mais c’est une fierté et une joie pour nous de découvrir cette compétition. Les joueuses sont très enthousiastes et ont envie de montrer leur talent. On est tombées dans un groupe compliqué, mais je suis heureuse de me frotter à de telles équipes ».
La préparation des Eléphantes (surnom des joueuses ivoiriennes, ndlr), qui a débuté fin avril, a cependant été longuement perturbée. Plusieurs joueuses, évoluant en Europe, n’ont rejoint l’équipe au centre d’entraînement de Yamoussoukro qu’aux alentours du 20 mai. Un ultime stage en France a ensuite été annulé à la dernière minute et les Ivoiriennes ne sont arrivées à Ottawa que le 3 juin, soit quatre jours avant le coup d’envoi de leur Mondial.

Le programme du premier tour :
Allemagne-Côte d’Ivoire le 7 juin (Ottawa)
Côte d’Ivoire-Thaïlande le 11 juin (Ottawa)
Côte d’Ivoire-Norvège le 15 juin (Moncton)
Le Cameroun peut y croire
Et si le Cameroun (53e mondial) créait la surprise ? Pour leur première Coupe du monde, trois ans après une première apparition aux Jeux olympiques, les Lionnes indomptables bénéficient du tirage au sort le plus clément. Défaites par le Nigeria en finale de la CAN 2014, elles auront un bon coup à jouer lors de leur entrée en lice face à l’Equateur (48e), équipe la plus abordable et néophyte dans cette compétition, tout comme la Suisse (19e), dernier adversaire le 16 juin. Le 12 juin place au tenant du titre, l’un des favoris de cette compétition, le Japon.
« Notre principal objectif est de faire mieux qu'en 2012 lors des Jeux olympiques (trois défaites en trois matches, un but marqué, onze encaissés, Ndlr), explique le sélectionneur Enow Ngachu. Nous savons que ça va être très dur pour nous, mais l'Équateur et la Suisse sont eux aussi des nouveaux venus dans la compétition. Il peut y avoir des surprises ».
Les Camerounaises ont soigné leur préparation. Premières joueuses à atterrir au Canada, vendredi 15 mai, elles ont eu le temps de s’adapter au climat et surtout, aux pelouses synthétiques qui seront de rigueur durant toute la compétition. Avant de quitter le continent africain, les Lionnes, qui pourront s’appuyer sur Gaëlle Enganamouit, l’attaquante de 22 ans qui évoluent au sein du rude championnat suédois, ont notamment battu la Côte d’Ivoire à Abidjan (3-2). Elles ont ensuite dominé une formation composée de jeunes joueuses universitaires quelques jours après leur arrivée dans l’ouest canadien (3-1) ainsi que l’équipe masculine des -16 ans du Coastal FC (3-1).

Le programme du premier tour :
Cameroun-Equateur le 8 juin (Vancouver)
Japon-Cameroun le 12 juin (Vancouver)
Suisse-Cameroun le 16 juin (Edmonton)

La Côte d’Ivoire cherche le successeur d’Hervé Renard


mediaHervé Renard à Abidjan lors du match contre la Sierra Leone, le 6 septembre 2014.AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
La Fédération ivoirienne de football (FIF) a lancé un appel international à candidature pour le poste de sélectionneur de l’équipe nationale A, championne d’Afrique en 2015. La FIF espère trouver rapidement un successeur au Français Hervé Renard, parti entraîner le club de Lille.
Deux semaines après le départ d’Hervé Renard, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a officiellement lancé un appel à candidature pour le poste de sélectionneur de l’équipe nationale A. La FIF donne jusqu’au 15 juin aux candidats pour envoyer leurs dossiers. En attendant, c’est l’Ivoirien Kamara Ibrahim – qui dirige actuellement l’équipe des moins de 23 ans – qui assurera l’intérim lors du premier match des Eléphants en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017, le 14 juin à Libreville face au Gabon.
La FIF ne devrait pas manquer de CV. Le poste est alléchant puisqu’Hervé Renard laisse à son futur successeur une équipe championne d’Afrique et en pleine confiance. La Fédération a esquissé le profil du prochain coach. Il devra être titulaire de diplômes d’entraîneur, avoir une expérience internationale significative, parler français et être disposé à vivre en Côte d’Ivoire. Bref, un portrait qui ressemble à celui d’Hervé Renard...  Même si la Fédération ivoirienne pourrait jeter son dévolu sur un entraîneur local ou d’un autre pays d’Afrique, cette fois.
« Une commission sera chargée de l’analyse des dossiers afin de sélectionner les cinq (05) meilleures candidatures en vue de les soumettre au Comité exécutif de la Fédération Ivoirienne de football pour la désignation du titulaire du poste », conclut la FIF dans un communiqué.

Le Nigeria écrase la Corée du Nord

                                           

                                Maté par le Brésil (4-2) lors de son premier match, le Nigeria s’est vengé en battant la Corée du Nord 4-0 au premier tour de la Coupe du monde des moins de 20 ans, ce 4 juin 2015 en Nouvelle-Zélande. Les buts nigérians ont été inscrits par Saviour Godwin, auteur d’un doublé (48e, 51e), Kingsley Sokari (71e), et Success Isaac (80e) dont c’est le deuxième but durant le tournoi. L’équipe nigériane, actuelle 3e du groupe E, tentera de décrocher sa place en huitième de finale du Mondial U20 le 7 juin contre la Hongrie.

Sacré défi pour Vita Club et l’Asec


media Les Ivoiriens de l'Asec Mimosas. AFP PHOTO ISSOUF SANOGO
L’AS Vita Club (RDC) et l’Asec Mimosas (Côte d’Ivoire) doivent respectivement battre le Stade Malien (Mali) le CS Sfaxien (Tunisie) par au moins 3 buts d’écart s’ils veulent se qualifier directement pour la phase de groupes de la Coupe de la Confédération. L’AC Léopards (Congo) et l’Espérance Tunis (Tunisie) n'auront en revanche qu’à gérer leurs avances en tour de cadrage retour, ces 6 et 7 juin 2015.
COUPE DE LA CONFEDERATION 2015 : TOUR DE CADRAGE RETOUR

Samedi 6 juin 2015 –

Orlando Pirates (Afrique du Sud) – AS Kaloum (Guinée) (2-0 au match aller)
Warri Wolves (Nigeria) – AC Léopards (Congo) (0-3 au match aller)
Hearts of Oak (Ghana) – Espérance Tunis (Tunisie) (0-4 au match aller)
Dimanche 7 juin 2015 –

AS Vita Club (RD Congo) – Stade Malien (Mali) (0-2 au match aller)
Asec Mimosas (Côte d’Ivoire) – CS Sfaxien (Tunisie) (0-2 au match aller)
Club Africain (Tunisie) – Al Ahly (Egypte) (1-2 au match aller)
Etoile Sahel (Tunisie) – Raja Casablanca (Maroc) (0-2 au match aller)
Zamalek (Egypte) – Sanga Balende (RD Congo) (0-1 au match aller)
COUPE DE LA CONFEDERATION 2015 : PHASE DE POULES
Les huit équipes qualifiées participeront à la phase de groupes de la Coupe de la Confédération, étalée sur six journées entre le 26 juin et le 13 septembre.
GROUPE A : Al Ahly ou Club Africain ; Espérance ou Hearts ; Raja ou Sahel ; Stade Malien ou V Club
GROUPE B : Sanga ou Zamalek ; Sfax ou ASEC ; Léopards ou Warri ; Kalou ou Orlando
Première journée (26 au 28 juin)
Deuxième journée (10 au 12 juillet)
Troisième journée (24 au 26 juillet)
Quatrième journée (7 au 9 août)
Cinquième journée (21 au 23 août)
Sixième journée (11 au 13 septembre)

Les deux premiers de chaque groupe s’affronteront en demi-finale aller (25 au 27 septembre) et retour (2 au 4 octobre). La finale aller aura lieu le 20, le 21 ou le 22 novembre et la finale retour le 27, le 28 ou le 29 novembre 2015.

Mondial 2010: l’Egypte aurait refusé de verser un pot-de-vin

mediaLe président de la Fifa, Joseph Blatter, en mars 2004 au Caire.AFP PHOTO/Marcoo DI MARIO
L’Egypte aurait refusé de verser 7 millions de dollars de pot-de-vin à l’ex-dirigeant de la Fifa Jack Warner, en échange de votes en vue de l’attribution de la Coupe du monde 2010. Des accusations portées par l’ex-ministre des Sports égyptien Aley Eddine Helal sur la télévision égyptienne ONTV.
Après le Maroc pour la Coupe du monde 1998 et l’Afrique du Sud pour le Mondial 2010, c’est au tour de l’Egypte d’être liée à un scandale de corruption. L’ex-ministre des Sports égyptien Aley Eddine Helal a en effet assuré au groupe audiovisuel ONTV que Jack Warner, ex-dirigeant de la Fédération internationale de football (Fifa), avait réclamé - en vain - 7 millions de dollars à l’Egypte. Un pot-de-vin en l'échange de voix dans le vote désignant le pays-hôte de la Coupe du monde 2010. Une édition finalement attribuée à l’Afrique du Sud.
Les Sud-Africains sont aujourd’hui accusés par la justice américaine d’avoir versé 10 millions de dollars contre l’attribution du Mondial 2010. Des accusations qui prennent de l’épaisseur avec le récit d’Aley Eddine Helal. « Jack Warner a demandé 7 millions de dollars avant le vote (en 2004, Ndlr), raconte l’ex-ministre. Le président de la Fédération égyptienne (EFA) El Dahshori Harb a rencontré ce dirigeant de la Fifa aux Emirats arabes unis puis il m’a informé qu’il (Warner) voulait un pot-de-vin de 7 millions ». Helal ajoute : « J’ai dit au président de l’EFA que l’Egypte ne pouvait pas être complice d’un tel crime ! » Aley Eddine Helal a expliqué qu’il avait préféré se taire sur cette affaire par peur de représailles envers le football égyptien.
En 2004, lors du vote au sein du Comité exécutif de la Fifa, la candidature de l’Egypte n’avait obtenu aucune voix, entraînant un déluge de critiques de la part de la presse égyptienne. L’Afrique du Sud l’avait emporté avec 14 voix contre 10 pour le Maroc.
Jack Warner, ex-président de la Concacaf (Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes) et vice-président de la Fifa, est aujourd’hui au cœur de plusieurs scandales de corruption dans le monde du football. Il est notamment soupçonné d’avoir reçu 10 millions de dollars de l’Afrique du Sud, dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde 2010.

Autres révélations cruciales de la gestion Blatter

                                   La tempête est loin de s'apaiser à la Fifa. Quelques heures après la démission de Joseph Blatter à la tête de cette instance faitière du football mondial, les aveux de trois collaborateurs de Sepp Blatter viennent enfoncer le clou.
                                   Chuck Blazer, ancien membre éminent de la Fifa et collaborateur du FBI depuis trois ans, a plaidé coupable d'avoir conspiré avec d'autres responsables de la Fédération internationale pour accepter des pots-de-vin lors des processus d’attribution des Mondiaux 1998 et 2010.  Ces deux éditions de la coupe du monde avaient été respectivement attribués à la France et à l’Afrique du Sud. Ce témoignage a fait déclassifié mercredi par la justice américaine le dossier qui le condamnait. Blazer a confirmé que le Maroc a aussi tenté arracher l'organisation de la coupe du monde 2010 à la France. Il précise encore que si la France est épargnée, il n'en va pas de même pour le pays hôte de 2010.
                                L'autre incrimination, c'est celle de Jack Warney. L'ancien vice-président de la Fifa qui fait aussi l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Interpole, promet un tsunami d'avalanche des révélations. Il compte rendre public toutes les transactions financières au sein de la Fifa.
                                 Jérôme Valcke fait aussi l'objet de l'enquête américaine. Il est mis en cause dans le versement de dix millions de dollards pour l'achat de voix pour la coupe du monde 2010.    Le secrétaire général de la Fifa dit ne pas être impliqué encore moins impliqué dans cette affaire.
                              Le président de la Confédération africaine de football,  Issa Ayatouestime que Sepp Blatter a bien agi car il devait sauver sa peau. Toute fois, il promet soutenir le prochain successeur de Joseph Sepp Blatter.

Main de Thierry Henry: la Fifa a payé pour le silence de l'Irlande


media Thierry Henry lors du match de barrage aller pour le Mondial 2010 contre l'Irlande en 2009, à Dublin. REUTERS
En plein feuilleton médiatico-judiciaire, la Fifa vient encore défrayer la chronique avec les révélations du président de la Fédération irlandaise de football qui affirme dans la presse que le France-Irlande de 2009, match de barrage retour des éliminatoires de la Coupe du monde sud-africaine, lui aurait rapporté 5 millions d'euros de dédommagements. La Fifa a en effet confirmé jeudi avoir payé la Fédération irlandaise pour éviter des poursuites en justice après la qualification de la France au Mondial 2010 grâce à ce geste litigieux.
L'adage est bien connu : « Bien mal acquis ne profite jamais. » En Afrique du Sud, l'équipe tricolore l'a appris à ses dépens avec une grève à l'entraînement et une humiliante élimination sur le terrain. Mais en réalité, au soir du 19 novembre 2009, Thierry Henry n'a pas seulement contrôlé un ballon de la main pour offrir à William Gallas le but de l'égalisation face à l'Irlande, synonyme de ticket pour l'Afrique du Sud.
L'attaquant français vient, sans le savoir, d'alourdir le passif de la Fifa. Grâce à Thierry Henry, la Fédération irlandaise, outrée du geste et furieuse, réclame et obtient secrètement plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts de l'instance mondiale du football.
Six ans plus tard, en pleine tempête judiciaire et médiatique contre la Fifa, John Delaney, président de la Fédération irlandaise se lâche et veut lui aussi faire partie de la meute qui va déchiqueter le cadavre encore chaud du système Blatter, qu'il juge corrompu. Si rien, pour l'instant, ne prouve que la compensation reçue en 2009 soit illégale, peu importe, certains ont décidé de tout dire pour essayer d'enfoncer un peu plus la Fifa et Joseph Blatter.

V.Club “travaille beaucoup” pour recevoir Stade Malien



L'entraîneur de l'AS VClub, Florent Ibenge dans la rédaction de Radio Okapi. Photo Droits Tiers.L'entraîneur de l'AS VClub, Florent Ibenge dans la rédaction de Radio Okapi. Photo Droits Tiers.
L’As V.Club met les bouchées doubles dans sa préparation du match retour de la Coupe de la Confédération de la Caf prévu, dimanche 7 juin, contre Stade Malien de Bamako à Kinshasa.
«On travaille beaucoup pour préparer ce match. Pour être au top physiquement, on fait deux séances d’entrainements. On doit mettre bcp de rythme face à cette équipe de Stade malien », a déclaré Florent Ibenge, l’entraîneur de V.Club qui pourra compter sur Magola Mapanda revenu d’une blessure.
Il a assuré que le joueur Etienne Daho, rappelé au sein des Etalons de Burkina Faso, devra rejoindre l’équipe de V.Club avant dimanche 7 juin pour le match contre Stade Malien.

Défaits au match-aller, les Moscovites doivent battre leurs adversaires par un écart de trois buts pour se qualifier en phase de poules de cette compétition interclub de la Caf.
Florent Ibenge qui encadre aussi les Léopards est de retour, depuis mardi 2 juin, de Mons (Belgique), où l’équipe nationale de la RDC a entamé, depuis lundi 1er juin, un stage pour préparer les éliminatoires de la Can 2017, annoncée au Gabon.

La RDC recule de deux pas au mois de juin


Les Léopards de la RDC lors de la Can 2015 en Guinée Equatoriale. Photo Héritier YindulaLes Léopards de la RDC lors de la Can 2015 en Guinée Equatoriale. Photo Héritier Yindula
La RDC a fait marche-arrière au classement de la Fédération internationale de football association (Fifa), publié jeudi 4 juin en son siège, à Zurich (Suisse). Le pays des Léopards pointe à la 56ème position alors qu’au mois de mai, elle s’était placée à la 54è place.
L’Algérie conserve la première place sur le continent (21ème mondiale), la Côte d’Ivoire (24ème) et la Tunisie (29ème).
Si l’Allemagne reste la 1ère nationale mondiale, la Belgique, 3e lors du dernier classement, devance l’Argentine à la 2e place du podium.
Le top 10 mondial
1. Allemagne
2. Belgique
3. Argentine
4. Colombie
5. Brésil
6. Pays-Bas
7. Portugal
8. Uruguay
9. France
10. Espagne
Le top 20 africain
1.Algérie (21e)
2. Côte d’Ivoire (24e)
3. Tunisie (29e)
4. Ghana (34e)
5. Sénégal (36e)
6. Cap Vert (38e)
7. Nigeria (43e)
8. Guinée (45e)
9. Congo (47e)
10. Cameroun (49e)
11. Guinée Equatoriale (50e)
12. Mali (52e)
13. Egypte (55e)
14. RD Congo (56e)
15. Gabon (59e)
15. Burkina Faso (66e)
17. Zambie (68e)
18. Afrique du Sud (69e)
19. Ouganda (71e)
20. Togo (77e)

Sanga Belende au Caire, Stade Malien à Kinshasa

 


Les joueurs de Sanga Balende dans le stade Tshikisha avant leur match face à Mazembe le dimanche 12 mai 2013 à Mbuji-Mayi (Photo tpmazembe.com)Les joueurs de Sanga Balende dans le stade Tshikisha avant leur match face à Mazembe le dimanche 12 mai 2013 à Mbuji-Mayi (Photo tpmazembe.com)
La formation congolaise de SM Sanga Balende séjourne, depuis jeudi 4 juin, au caire (Egypte), où elle affrontera Zamalek dimanche prochain en match-retour du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération de la Caf. Dans la même compétition, l’AS V.Club accueille le même dimanche la formation de Stade malien au stade Tata Raphaël.
Au match-aller, les rouges et or de Mbuji-Mayi avaient battu leurs adversaires sur le score étriqué d’un but à zéro dans un match très disputé entre les deux formations, au stade de la Kenya, à Lubumbashi (Katanga).
L’entraîneur de Sange Balende, Santos Muntubile, reconnait que le match s’annonce difficile mais il compte sur les qualités particulières de ses poulains pour valider son ticket de quarts des finales.
«Je sais que ça va être difficile mais on va la jouer correctement. Mes gars sont prêts à affronter cette équipe de Zamalek. On va se battre jusqu’au bout pour faire un bon match et ramener un bon résultat au pays», a-t-il assuré.
Santos Muntubile a demandé aux supporters de Sanga Balende de croire au succès de l’équipe au Caire.
Le même dimanche, l’As V.Club recevra le Stade Malien au stade Tata Raphaël, dans le cadre du match-retour de tour de cadrage de la Coupe de Confédération de la Caf.
Les poulains de l’entraîneur Florent Ibenge ont deux buts à remonter pour se qualifier en phase de poules.
Une mission difficile mais pas impossible pour les VClubiens, finaliste malheureux de la dernière Ligue des Champions de la Caf.
Pour l’entraîneur Florent Ibenge, ses joueurs sont prêts à mouiller leurs maillots pour se qualifier à la prochaine étape de cette compétition inter-clubs de la Caf.