vendredi 3 juillet 2015

Sénégal et Mali veulent imiter la Mauritanie

media CAF
Le tour préliminaire retour des éliminatoires pour le Championnat d’Afrique des nations (Chan 2016) se déroule du 3 au 5 juillet. Les équipes du Sénégal et du Mali espèrent imiter celle de Mauritanie qui a déjà décroché sa place au premier tour de ces qualifications pour le Chan 2016 au Rwanda.
Le Championnat d’Afrique des nations est une compétition réservée aux joueurs qui évoluent dans leur pays. La phase finale du Chan 2016 aura lieu au Rwanda. Seize équipes participeront à ce tournoi, dont la sélection rwandaise qualifiée d’office.
Pour que toutes les sous-régions soient représentées durant le Chan, la Confédération africaine de football organise des éliminatoires dans six zones différentes : la zone nord (2 équipes qualifiées), la zone ouest A (2 qualifiés), la zone ouest B (3 qualifiés), la zone centrale (3 qualifiés), la zone centrale-est (2 qualifiés) et la zone sud (3 qualifiés).
La formule des éliminatoires est différente dans chaque zone.

ZONE NORD*

15 au 21 juin –

Maroc – Tunisie 1-1
Tunisie – Libye 0-1
Maroc – Libye 3-0 *Dans la zone nord, les trois équipes engagées disputent un mini-championnat.
Les trois prochains matches de cette poule auront lieu en octobre.
Les deux premiers au classement seront qualifiés pour le Championnat d’Afrique des nations 2016.


ZONE OUEST A*

19 au 21 juin –

Guinée-Bissau – Mali 1-1
Mauritanie – Sierra Leone 2-1
Guinée – Liberia 3-1
Sénégal – Gambie 3-1 27 juin -
Sierra Leone - Mauritanie 0-2
3 au 5 juillet -
Mali - Guinée-Bissau
Liberia - Guinée
Gambie - Sénégal
*Dans la zone ouest A, les éliminatoires se disputent en un tour préliminaire, puis un premier tour.
Au premier tour, en octobre, le vainqueur de Guinée-Bissau – Mali affrontera la Mauritanie, tandis que les vainqueurs de Guinée – Liberia et Sénégal – Gambie joueront l'un contre l’autre.
Les deux qualifiés à l'issue de ce premier tour participeront à la phase finale du Chan 2016.


ZONE OUEST B*

*Les éliminatoires se dérouleront dans la zone B en un seul tour aller/retour, en octobre, avec les matches Ghana-Côte d’Ivoire, Nigeria-Burkina Faso et Niger-Togo.
Les trois vainqueurs seront qualifiés pour le Chan 2016.

ZONE CENTRALE*

*Les éliminatoires se dérouleront dans la zone centrale en un seul tour aller/retour, en octobre, avec les matches RD Congo-Centrafrique, Cameroun-Congo et Tchad-Gabon.
Les trois vainqueurs seront qualifiés pour le Chan 2016.

ZONE CENTRALE-EST*

19 au 21 juin –

Tanzanie – Ouganda 0-3
Djibouti – Burundi 1-1
Ethiopie – Kenya 2-0 3 au 5 juillet -
Ouganda-Tanzanie
Burundi - Djibouti
Kenya - Ethiopie
*Dans la zone centrale-est, les éliminatoires se disputent en un tour préliminaire, puis un premier tour.
Au premier tour, en octobre, le vainqueur de Tanzanie – Ouganda affrontera le Soudan, tandis que les vainqueurs de Djibouti – Burundi et Ethiopie – Kenya s’affronteront de leur côté.
Les deux qualifiés participeront à la phase finale du Chan 2016.


ZONE SUD*

19 au 21 juin –

Zimbabwe – Comores 2-0
Lesotho – Botswana 0-0
Namibie – Zambie 2-1
Mozambique – Seychelles 5-1
Afrique du Sud – Maurice 3-0
Swaziland – Angola 2-2 3 au 5 juillet -
Comores - Zimbabwe
Botswana - Lesotho
Zambie - Namibie
Seychelles - Mozambique
Maurice - Afrique du Sud
Angola - Swaziland
*Dans la zone sud, les éliminatoires se disputent en un tour préliminaire, puis un premier tour.
Au premier tour, en octobre, les affiches seront :
- Zimbabwe ou Comores – Lesotho ou Botswana
- Namibie ou Zambie – Mozambique ou Seychelles
- Afrique du Sud ou Maurice – Swaziland ou Angola
Les trois qualifiés participeront à la phase finale du Chan 2016
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Trois chocs africains au Meeting Areva

mediaL'Ethiopienne Genzebe Dibaba.REUTERS/Jon Olav Nesvold/NTB Scanpix
Le Meeting d’athlétisme Areva, comptant pour la Ligue de Diamant, devrait offrir trois chocs africains, ce 4 juillet 2015. Sur 100 mètres dames, où les Ivoiriennes Marie Josée Ta Lou et Murielle Ahouré retrouveront la Nigériane Blessing Okagbaré. Sur 1.500 mètres où l’Algérien Taoufik Makhloufi aura fort à faire face aux Kényans. Et sur 5.000 m où les Ethiopiennes Genzebe Dibaba et Almaz Ayana tenteront de battre le record du monde de la distance.
Usain Bolt ne participera pas au Meeting Areva et c’est forcément un très gros coup dur pour les organisateurs et les amateurs d’athlétisme. Ceux qui s’intéressent à ce sport en Afrique pourront toutefois se consoler. Cette 8e étape de la Ligue de Diamant – un championnat annuel – devrait leur offrir au moins trois moments avec un petit parfum de Championnat d’Afrique, ce 4 juillet 2015 à Saint-Denis.
Il y aura d’abord le 100 mètres dames, à 18h52 TU, avec les Ivoiriennes Murielle Ahouré, Marie Josée Ta Lou et la Nigériane Blessing Okagbaré. Les meilleures sprinteuses ouest-africaines actuelles se retrouveront face à la reine Shelly-Ann Fraser-Pryce. La Jamaïcaine sera accompagnée par sa jeune compatriote, Natasha Morrison. La championne d’Europe, la Néerlandaise Dafne Schippers, sera également de la partie. L’occasion pour les trois Africaines de s’étalonner, à moins de deux mois des Championnats du monde à Pékin (22 au 30 août 2015).
Puis il y aura le 1.500 mètres hommes à 19h02 TU. Le Kényan Asbel Kiprop, la référence actuelle sur cette distance, ne sera pas au Stade de France. Mais ses six compatriotes engagés, Silas Kiplagat en tête, pourraient mener la vie dure au Djiboutien Ayanleh Souleiman et surtout à l’Algérien Taoufik Makhloufi ainsi qu’au Marocain Abdelaati Iguider, respectivement médaillés d’or et de bronze aux JO 2012.
Makhloufi vient de battre le record national d’Algérie sur 1.000 mètres (une distance non-olympique), détenu jusqu'alors par Noureddine Morceli, triple champion du monde du 1.500 mètres. Un chrono de 2 minutes, 13 secondes et 8 centièmes qui rend enthousiaste le patron du Meeting Areva, Laurent Boquillet. « On a de grosses attentes (sur le 1.500m), lance-t-il. Un chrono comme ça, ça veut dire un temps de 3 minutes 27 secondes ou 3 minutes et 28 secondes au 1.500. Il faut que les lièvres fassent leur travail durant la course ».
Les organisateurs misent sur Genzebe Dibaba et Almaz Ayana
Les organisateurs misent surtout gros sur Genzebe Diababa et Almaz Ayana. Les deux Ethiopiennes s’élanceront sur le 5.000 mètres à 19h32 TU avec l’objectif de battre le record du monde (14 minutes, 11 secondes et 15 centièmes), détenu par Tirunesh Dibaba, la sœur de Genzebe, depuis 2008.
Les organisateurs ont convaincu Genzebe Diababa et Almaz Ayana de s’unir à cette occasion. « Lorsque j’ai rappelé les agents de Dibaba pour dire qu’elle pouvait venir, je leur ai aussi dit qu’il fallait que ce soit une belle course et qu’il ne fallait pas faire planter une attaque contre le record du monde, raconte Laurent Boquillet. On a convenu de la façon dont elles allaient se relayer […] jusqu’à 800 mètres de l’arrivée. Après, ce sera advienne que pourra. J’entends dire qu’il y aura un break bien avant cela de la part d’une des deux. Mais je pense qu’on assistera à une très belle course ».
Propos recueillis par Christophe Jousset,

Chili-Argentine, une finale de Copa America électrique

mediaLe Chilien Arturo Vidal et l'Argentin Lionel Messi (à droite).REUTERS/Ueslei Marcelino/Marcos Brindicci - MONTAGE/RFI
Les amateurs de beau football se réjouissent de voir les deux équipes qui ont pratiqué le meilleur jeu de cette Copa America 2015 se retrouver en finale, ce 4 juillet à Santiago. Pourtant, le choc entre le Chili et l’Argentine risque d’être terni par un climat belliqueux dans les tribunes et dans les médias, par un arbitrage beaucoup trop laxiste jusqu’à présent et par le fait qu’Argentins et Chiliens ont vraiment besoin de gagner ce trophée presque centenaire.
La finale de la Copa America 2015, ce 4 juillet à partir de 20h (TU), s’annonce comme un sommet du football. Sur la pelouse, il y aura notamment quatre finalistes de la dernière Ligue des champions européenne : Lionel Messi et Javier Mascherano pour l’Argentine, Claudio Bravo et Arturo Vidal pour le Chili. Mais aussi beaucoup d’autres stars, comme les Argentins Sergio Agüero, Angel Di Maria et Gonzalo Higuain ou le Chilien Alexis Sanchez.
Pour ses 99 ans, la plus ancienne compétition de nations au monde n’a rien à envier à son homologue européenne, le Championnat d’Europe, pourtant créée plus récemment (en 1960) et mieux dotée.
Cette Copa America 2015 a tenu toutes ses promesses. Elle a pourtant commencé le 11 juin, dans les miasmes d’un « FIFAgate » qui touche de nombreux dirigeants sud-américains, soupçonnés entre autres d’avoir fait de cette coupe sud-américaine des nations un moyen de s’enrichir à coups de pots-de-vin.
Certes, des équipes très attendues, comme le Brésil de Neymar ou la Colombie de James Rodriguez et Falcao, ont plutôt déçu. Mais d’autres formations beaucoup moins attendues, comme le Pérou, le Paraguay ou même le Venezuela, ont relevé le défi, confirmant la réputation de tournoi très relevé de cette Copa America née en 1916.
Le Chili la veut tellement
Pour le Chili, l’un des trois cancres sud-américains qui n’a jamais remporté le tournoi (les deux autres sont l’Equateur et le Venezuela), le rêve d’enfin y parvenir s’est transformé en obsession à mesure que la Roja (le surnom de l’équipe nationale) terrassait ses adversaires. La Roja sait que l’occasion de cette Copa America à domicile est trop belle, après une excellente Coupe du monde 2014 où elle avait dominé le tenant du titre, l’Espagne, mais où elle était tombée aux tirs-au-but face au pays hôte, le Brésil.
Bâtie par l’Argentin Marcelo Bielsa entre 2007 et 2011, cette équipe chilienne s’appuie toujours sur l’héritage laissé par celui qu’on surnomme « El Loco » (« le fou ») et poursuivi par son compatriote Jorge Sampaoli depuis trois ans. Ses stars, Alexis Sanchez (Arsenal/Angleterre), Claudio Bravo (Barcelone/Espagne) ou Arturo Vidal (Juventus Turin/Italie), sont bien accompagnés par un effectif de qualité, ou le talent d’un Jorge Valdivia (Palmeiras/Brésil) ou d’un Eduardo Vargas (Queens Park Rangers/Angleterre), meilleur buteur de la compétition se joignent à la solidité d’un Charles Aránguiz (Internacional Porto Alegre/Brésil), d’un Gary Medel (Inter Milan/Italie) ou d’un Eugenio Mena (Cruzeiro/Brésil). Le tout dans un système de jeu « à la Bielsa », porté vers l’avant, où les brins de folie s’accompagnent parfois de grosses lacunes défensives comme face au Mexique (3-3) ou en demi-finales face au Pérou.
Accident de Ferrari et doigt dans les fesses
Certes, le Chili n’a pas été exemplaire sur toute la ligne depuis le début de cette Copa America. Il y a notamment eu l’affaire Vidal. La star turinoise, profitant d’une journée de repos un peu trop arrosée, a terminé au commissariat après avoir provoqué un accident avec sa Ferrari et insulté les policiers qui étaient intervenus. Il y a aussi eu le scandale suscité par son défenseur Gonzalo Jara, suspendu pour le reste du tournoi. Jara avait provoqué l’expulsion de l’Uruguayen Edinson Cavani en enfonçant un doigt dans les fesses du Parisien. Enfin, un arbitrage la plupart du temps trop favorable à l’équipe locale a suscité des interrogations…
Un ensemble d’incidents qui ont fini par donner à la Roja un parfum de scandale que son jeu ne mérite pas vraiment. Favorisée par un tirage au sort clément, qui lui a évité de se mesurer aux principaux favoris (sauf l’Uruguay en quarts de finale), le Chili voit désormais se dresser face à son rêve la meilleure équipe de ce tournoi.
L’Argentine fait peur
C’est peu dire que l’Argentine de Messi et compagnie fait peur, comme le reconnaît sans ambages la presse locale. Le carton réussi par les finalistes de la dernière Coupe du monde face au Paraguay (6-1) a ébréché la folie nationaliste qui s’était emparée du Chili.
Une équipe d’Argentine revisitée par le sélectionneur Gerardo Martino, finaliste déjà de la précédente Copa America avec le Paraguay. Une équipe dont le jeu n’a rien à voir avec celui pratiqué un an plus tôt au Brésil. Elle évolue désormais dans un 4-3-3 qui rappelle celui du FC Barcelone (que Martino entraînait la saison dernière), avec l’indispensable Messi et l’incontournable Mascherano - mais sans la qualité barcelonaise dans la remontée du ballon.
L’Argentine, qui deviendra la meilleure équipe du monde dans le prochain classement FIFA, dit craindre davantage l’arbitrage que ses adversaires. Un discours qui ne risque pas d’éteindre le chauvinisme quelque peu belliqueux d’un public chilien peu disposé à voir ses voisins soulever la Copa America une fois encore chez lui, comme lors de la dernière édition organisée au Chili en 1991. D’autant moins disposé que, selon le système de rotations des pays hôtes actuellement en vigueur, le Chili ne devrait pas accueillir la Copa America avant… 2059 !

Le Serbe Zlatko Krmpotic nommé entraineur-adjoint de Mazembe


Les supporters de DCMP soutiennent la victoire de TP. Mazembe le 29/09/2011 au stade des Martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLes supporters de DCMP soutiennent la victoire de TP. Mazembe le 29/09/2011 au stade des Martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le technicien serbe Zlatko Krmpotic est nommé entraineur-adjoint du TP. Mazembe aux côtés du Français Patrice Carteron. Le nouveau membre du staff technique des Corbeaux de Lubumbashi a été présenté dernièrement aux joueurs à la fin de la séance de décrassage.
Agé de 57 ans, Zlatko Krmpotic a longtemps joué à l’Etoile Rouge de Belgrade, club avec lequel, il gagné à trois reprises le championnat de Yougoslavie (1980, 1981 et 1984) et deux Coupes de Yougoslavie (1982 et 1985). Il a aussi pris part au Mondial espagnol en 1982 avec la formation yougoslave.
L’homme a porté douze fois le maillot de la Yougoslavie de 1980 à 1982. Krmpotic a aussi à 25 reprises était convoqué dans l’équipe nationale olympique yougoslave et a livré environ 400 matches en première division yougoslave.
Comme entraineur, Zlatko Krmpotic a dirigé des clubs en Suède, en Macédoine, en Turquie, au Koweit et, a dirigé la sélection du Kazakhstan et des U17 et U19 de la Serbie.
«Nous avons cherché un entraineur-adjoint pour renforcer  le staff technique. Il y a beaucoup de plaintes des supporters. Il y a un problème au niveau de l’équipe. C’est que nous signons, ce sont des contrats de performances. Si les objectifs ne sont pas atteints, vous allez partir. Il n’est plus question de donner des contrats à longue durée», a expliqué, le président du TP. Mazembe Moïse Katumbi .

La RDC arrache un nul face au Kenya



l'Equipe Handball dames de la RDC pendant une séance d'entrainement.l'Equipe Handball dames de la RDC pendant une séance d'entrainement.
L’équipe nationale de Handball de moins de 17 ans-dames  a réalisé un match nul (22-22) face au Kenya, jeudi 2 juillet en match de la première journée des 11èmes Championnats d’Afrique des Nations Cadets qui se déroulent du 2 au 19 juillet à Nairobi (Kenya).La prochaine sortie des Congolaises est prévue pour vendredi 3 juillet contre les Egyptiennes, avant de clôturer la phase des groupes par les Angolaises le dimanche. La délégation congolaise est composée de 22 personnes dont 17 athlètes.
Les Congolaises ont pour objectif d’atteindre l’une des trois premières places de ce championnat qui sont qualificatives au Mondial 2016. Lors de la dernière édition à Oyo (Congo- Brazzaville) en 2013, elles avaient terminé en quatrième position.
Pour la catégorie junior, la RDC est vice-championne d’Afrique. Elle participera à la compétition prévue du 11 au 18 juillet, toujours au Kenya. L’Angola, la République Démocratique du Congo, la Tunisie, l’Algérie, le Kenya et l’Egypte sont les pays qui ont répondu présents, à l’appel de la fête du Handball africain des jeunes.