lundi 5 décembre 2016

La RDC termine à la dernière place



l'Equipe Handball dames de la RDC pendant une séance d'entrainement.
Les Léopards handball dames ont terminé à la dernière place à la 22è édition de la Coupe d’Afrique des Nations de handball qui se joue du 28 novembre au 7 décembre, à Luanda (Angola).
Les Congolaise ont perdu tous les matches du groupe A. Elles ont lourdement chuté, vendredi 2 décembre, lors de la dernière journée du tour préliminaire de cette compétition face aux Angolaises sur le score de 19 à 38.
Les vice-championnes en titre avaient débuté leur descente aux enfers dès la première journée avec la défaite face aux Lionnes de la Teranga du Sénégal (22-28), puis contre les Eléphantes de la Côte d’Ivoire (27-33) et devant les Lionnes du Cameroun (24-26).
L’équipe de la RDC, classée 5ème de la poule A, se classe d’office 9ème, synonyme de dernière place au classement général de cette compétition.
Les deux premiers demi-finalistes de ce tournoi sont les Tunisiennes et les Congolaises de Brazzaville. Les Aigles du Carthage ont sorti les Eléphantes de la Côte d’Ivoire sur la note de 38 à 26.
Alors que les Diablesses rouges du Congo ont surclassé les Lionnes du Cameroun (32-27).

AS VClub domine FC Renaissance (2-1)

Le buteur de l'AS VClub, Taggy Etekiama au stade des Martyrs lors du match contre SC Rojolu. Radio Okapi/Ph. Caniche Mukongo
L’AS VClub de Kinshasa a battu FC Renaissance du Congo, dimanche 4 décembre, sur le score de deux buts à un, en match de la 13è journée de la Zone Ouest de la Division I, au stade des Martyrs.

Les Dauphins noirs kinois étaient les premiers à ouvrir la marque à la 31è minute par Taggy Etekiama. Les Moscovites n’ont pas pris beaucoup de temps pour savourer leur but. Les renais de la capitale ont aussitôt réagi à la 44è minute grâce au coup-franc réussi de Pisthou Matumona alias Ruum. A près cette égalisation, la joie a changé de camp au stade des Martyrs.
Les deux clubs ont été renvoyés aux vestiaires sur cette égalité parfaite au marquoir.
A la reprise, les poulains de l’entraîneur Florent Ibenge ont acculé leurs adversaires qui étaient obligés de jouer à la défensive. Cette pression a payé à la 72è minute avec le doublet de Taggy Etekiama.
Ce renard de surface a glissé au fond du filet un ballon renvoyé par le portier Héritier Nke du FC Renaissance. Ce score est resté inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre.
Cette victoire a permis à l’AS VClub non seulement de déchirer le brevet d’invincibilité du FC Renaissance mais également de prendre la tête du classement provisoire de la Zone Ouest du championnat national de football avec 30 points. La deuxième place est occupée par le DCMP (28 points) et FC Renaissance ferme la marche du podium avec 27 points, treize sorties.
Dans la même zone, FC Ndombe est tombé à domicile devant MK sur le score de deux buts à un, en match de la 13è journée, disputé au stade du 6 Mai de la ville de Bandundu (Kwilu). L'équipe visiteuse a été la première à faire la différence au marquoir par Kapaya à la 21è avant de corser l'addition à la 76è minute. L'équipe locale a réduit la marque à la 83è par Ikwisiya. Dans la Zone centre-Sud, SM Sanga Balende est venu à bout du FC Océan Pacifique sur la marque de trois buts à deux, au stade de Tshikisha de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les trois buts de Sanga Balende ont été marqués par Judo Bolodjo, Idrissou Abdoul et Faustin Kibuku alors ceux du Fc Océan Pacifique étaient signés par le joueur Mangole.
A Kolwezi, Fc Simba a dominé Lubumbashi sport sur le score étriqué d’un but à zéro. L’unique but de la partie a été l’œuvre du joueur Omari à la 40è minute. Dans la Zone Est, oc Muungano a eu raison de DC Virunga sur le score d’un but à zéro. Cette réalisation est signée Wilondja Dido à la 30è minute.

Taekwondo-Coupe du monde: de l’or et du bronze pour la RDC

La Congolaise Rose Keleku, au milieu, arrache la médaille d'or à la Coupe du Monde Francophone de taekwondo. Photo Droits Tiers
Les athlètes congolais qui participaient à la Coupe du monde francophone de Taekwondo au Maroc ont glané quelques médailles dont une en or.

Rosa Keleku, chez les moins de 52 kg (Dame), a réussi à empocher la médaille d'or dans sa catégorie.
Chez les moins de 57 kg, Naomie Katoka a remporté la médaille de bronze. Même médaille pour Arnaud Nkoyi, chez les moins de 80 kg.
La RDC a aligné 8 athlètes dans cette coupe du monde francophone de Taekwondo qui s'est clôturée le dimanche 4 décembre.

lundi 31 octobre 2016

Mazembe prend une option pour remporter le titre

Le Tout Puissant Mazembe a remporté dimanche 8 novembre 2015 la Ligue des champions de la CAf, son cinquième trophée continental.
Le TP Mazembe  a ramené un match nul de l’Algérie, dans le compte du match aller de la finale de la Coupe de la Confédération disputé au stade Mustapha Tchaker à Blida qui l’opposait à MO Bejaïa, samedi 29 octobre. Le club congolais prend une option pour remporter le titre, grâce  au but marqué à l’extérieur.

Les corbeaux ouvrent le score à la 43ème minute, par l’intermédiaire de Jonathan Bolingi. L’attaquant congolais a transformé un penalty obtenu une minute plus tôt par Roger Assalé, fauché par le gardien du MO Bejaïa, Chamseddine Rahmani. L’équipe de la République du Congo rentre au vestiaire avec un but d’avance.
Les locaux égalisent à la 66ème minute, sur un coup-franc direct. L’attaquant algérien Faouzi Yaya trouve la lucarne de Sylvain Gbohouo et égalise pour le MO Bejaïa.
Les deux équipes se quittent donc sur un match nul (1-1), ce qui est un avantage pour les Congolais car le but à l’extérieur compte double en cas d’égalité sur les deux matches.
Un résultat similaire à celui entre les deux équipes lors de la phase de groupes. Le MO Bejaïa et le TP Mazembe s’étaient quittés sur un match nul, 0-0, en Algérie et lors du second match, les Congolais l’avaient emporté sur le score de 1-0.
La prudence d’Hubert Velud
L’entraineur du TP Mazembe, Hubert Vedud indique que rien n’est joué  et qu’il faut être prudent au match retour. Il ne cache pourtant pas sa satisfaction.
« C’est une très bonne opération. Mais on a quand même souffert en seconde mi-temps. On a fait des erreurs défensives inhabituelles. Il faut aussi souligner le grand match du MO Béjaïa qui a joué grandement sa chance jusqu’au bout. C’était un match très difficile comme on s’y attendait.  C’est vrai qu’on prend une belle option. Le fait d’avoir marqué ici[Algérie] est très important. En première mi-temps on a bien géré le match. On était bien en bloc, bien disposé. On l’était moins en seconde mi-temps. Globalement je suis satisfait du résultat, mais je suis  quand même prudent pour le match retour. C’est vrai que ça ne sera pas le même match, mais nous, on cherchera à faire la différence au match retour », affirme Hubert Velud.
 Les Corbeaux et les Crabes se retrouveront le 6 novembre à Lubumbashi en République Démocratique du Congo pour le match retour. Le Tout Puissant Mazembe peut remporter son 7ème titre en compétitions africaines, le second consécutif après sa victoire lors de la Ligue des champions 2015. Quant au MO Béjaïa, le club algérien pourrait soulever un premier trophée inédit dans son histoire lors de sa première participation aux épreuves de la CAF.

DCMP domine VClub (2-0)

V-Club (vert) contre DCMP (blanc) le 10/11/2013 au stade de Martyrs à Kinshasa, score : 2-0. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le DCMP a battu l’AS VClub sur le score de deux buts à zéro, dimanche 30 octobre, en match remis de la troisième journée de la Zone Ouest du championnat national de football, au stade des Martyrs.

Les Immaculés ont imposé leur système de jeu et ont dominé dans tous les compartiments. Les poulains de l’entraineur Otis Ngoma ont trouvé le chemin du but à la 24è minute grâce à Françis Kazadi Kasengu.
Le buteur a reçu a trompé le portier Nlandu Makiese de l’AS VClub après avoir été servi par Ricky Tulengi. Après cette avance, les Immaculés dominent le débat et ratent à plusieurs reprises de corser l’addition. La pression de Daringmen va une fois de plus payer à la 32è minute. Françis Kazadi va réussir un doublet et permet à son club de mener sur le score de deux buts à zéro. 
L’arbitre a renvoyé les vingt-deux acteurs aux vestiaires sur cette avance considérable du DCMP.
Au retour de la pause, les Imaniens ont joué à la défensive pour conserver leur avance au marquoir. Les VClubiens ont multiplié des offensives sans réussir à réduire la marque. L’entraineur de l’AS VClub, Florent Ibenge a fait monter Nlandu et Lusadisu mais les vert et blancs de Kinshasa sont restés impériales sur toutes les lignes.
Ce score de deux buts à zéro est resté inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre.
A la fin du match, le coach des Moscovites, Florent Ibenge a reconnu volontiers la défaite :
«On n’a pas joué à la première mi-temps et nos adversaires en ont profité. On a essayé de se réveiller à la seconde mais sans succès. Bravo au DCMP».
De son côté, l’entraîneur du DCMP, Otis Ngoma a attribué le succès de la journée à l’unité du staff technique de l'équipe.
«Nous avons travaillé dans la communion. C’est le résultat de l’unité. Comme on dit : Daring unis est imbattable », a-t-il souligné avant de lancer l’appel à tous les Imaniens de revenir apporter du soutien à leur équipe.
Avec cette victoire, le DCMP totalise douze points, en sept sorties et occupe la 4è place au classement provisoire de la Zone Ouest de la Division I. L’AS VClub garde sa deuxième place au classement provisoire avec 14 points pour le même nombre de matches, ex-aequo avec RCK. Ce groupe est dominé par FC Renaissance du Congo qui a quinze points, en sept sorties.
Dans la Zone Centre-Sud, SM Sanga Balende est allé battre, le même dimanche, la formation de Dibumba sur le score étriqué d'un but à zéro, au stade Katoka des jeunes. Cette victoire a permis aux Rouges et Or de Mbuji-Mayi de totaliser 17 points, ex-aequo avec Mazembe. Dans la Zone Est, Bukavu Dawa a eu raison de Dauphins Noirs sur la marque d'un but à zéro et DC Virunga a été plus fort que CS Makiso sur le même score d'un but à zéro. Ce groupe est dominé par Dauphins Noirs de Goma malgré sa défaite de la journée.

jeudi 13 octobre 2016

Le match DCMP- FC Renaissance fixé au 21 octobre

La ligue nationale de football (LINAFOOT) a reprogrammé, à travers un communiqué publié ce mercredi 12 octobre, certains matches de ce championnat. Initialement prévu le 10 septembre, le match en retard de la première journée entre Daring club Motema Pembe (DCMP) et le Football club Renaissance, se jouera le 21 octobre au stade des martyrs.
Dans ce même communiqué, la LINAFOOT a également reprogrammé d’autres rencontres de la 1ère à  la 5ème  journée.
Le derby kinois opposera DCMP à l’AS. V. Club le 30 octobre pour le compte de la 3ème  journée.

Ci-dessous quelques rencontres reprogrammées:
1ère  journée- Zone Ouest:
Shark XI- Rojolu, le 18 octobre
FC MK- As Ndombe, le 18 octobre
As Vclub- As Veti, le 19 octobre
RCK- Dragons Bilima, le 19 octobre
DCMP- Renaissance, le 21 octobre

2ème  Journée- Zone Ouest:
Renaissance- Shark XI, le 25 octobre

3ème  journée- zone Ouest:
DCMP- V. club, le 30 octobre

4ème journée - zone centre Sud:
Mazembe- Lupopo, le 13 novembre

1ere  journée- zone Est
Muungano- Bukavu dawa, le 23 octobre
As Dauphin noir- DC Virunga, le 23 octobre

Le match TP Mazembe-New Soger se jouera à 19h30

Le match entre le TP Mazembe et l’AS New Soger comptant pour la 5e journée du championnat national de football se jouera dimanche 16 octobre à 19h30.
Selon Héritier Luyindula, responsable de communication des Corbeaux de Lubumbashi, cette décision est prise en prévision de la finale aller de la Coupe de la Confédération entre le Mouloudia Olympique Bejaia et le TP Mazembe prévue le 28 octobre prochain en Algérie.
Les joueurs du TP  Mazembe parmi lesquels on compte les internationaux Djos Issama, Merveille Bope,  Kabaso Chongo, Sylvain Gbohouo, Salif Coulibaly, Rainford Kalaba et Nathan Sinkalan sont internés au centre de formation et d’entraînement de Futuka pour préparer le match contre la JS Groupe Bazano au stade Kibassa.

samedi 17 septembre 2016

Mukoko Mayayi quitte DCMP pour Sanga Balende

Le milieu de terrain du DCMP Alain Mukoko Mayayi, a signé jeudi 15 septembre un contrat de deux saisons avec Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi. L’annonce est faite par le chargé de communication des « Anges et les Saints », Vincent Ngoy.
Le montant de son transfert n’a pas été révélé à presse.

L’ancien joueur du DCMP prendra part avec les « Rouges et or » de Mbuji-Mayi à la prochaine édition de la Coupe de la Confédération de la CAF et au Championnat de la Ligue nationale de Football (LINAFOOT).

Mukoko Mayayi est arrivé au DCMP en 2011, avec le coach serbe Lazard Milosevic. Sa bonne prestation lui a valu le surnom de « Xavi », nom du milieu de terrain de FC Barcelone d’Espagne.

Métronome du DCMP dans l’entre jeu, les bonnes prestations de Mukoko ont poussé les dirigeants du club à l’intégrer au sein du capitanat de l’équipe en 2014.Une année après l’arrivée de l’entraîneur Mwinyi Zahera, Il sera suspendu pour « mauvais comportement ». Mukoko restera longtemps sur le banc des réservistes. Faute de temps de jeu, Mukoko Mayayi a décidé cette saison de quitter le DCMP pour évoluer dans Sanga Balende.

Le club de Mbuji-Mayi continue sa préparation et son recrutement tant sur le plan national qu'international.
Selon le service de communication du club, Sanga Balende compte aussi recruter l’ailier droit de Shark XI, Cédrick Ngulubi, qui s’entraîne déjà avec le DCMP. Une information démentie dans les milieux des Immaculés.

Mercredi 14 septembre, SM Sanga Balende a accueilli deux nouvelles recrues. Il s’agit des internationaux ghanéens Abdoul Razak (Avant-centre, en provenance du Bereckum Chelsea), et James Bissue (Milieu de terrain en provenance de l'impact Montréal du Canada).

Idrissou Abdel Nafiu, l’autre Ghanéen sous contrat avec Sanga Balende a déjà regagné l’équipe après ses vacances, précise le service de communication de l'équipe.​

lundi 5 septembre 2016

Mondial de rugby 2023 : l’Afrique du Sud candidate malgré l’opposition du gouvernement


L'Afrique du Sud a confirmé sa candidature à l'organisation du mondial de rugby en 2023, qu'elle se disputera avec la France, l'Italie et l'Irlande. Une annonce qui a de quoi surprendre puisque le gouvernement n'y était pas favorable et que les Springboks, l'équipe nationale, ne sont pas au mieux sur et en dehors du terrain.
La fédération sud-africaine de rugby a donc décidé d’outrepasser l’opposition du gouvernement et s’est portée candidate à l’organisation du mondial de rugby 2023. Pour remporter le sésame, l’Afrique du Sud devra proposer un projet plus séduisant que ses trois concurrents, la France, l’Italie et l’Irlande. La délibération de World Rugby, l’instance suprême de ce sport, aura lieu en novembre 2017.
L’éternel obstacle des quotas
D’ici là, l’Afrique du Sud devra séduire à l’intérieur de ses propres frontières. Économiquement parlant, la candidature de la fédération sud-africaine n’a rien d’aberrant dans la mesure où la plupart des installations sportives nécessaires sont déjà présentes depuis la Coupe du monde de football organisée en 2011. Au contraire, si l’Afrique du Sud venait à rafler l’organisation de l’événement, cela rentabiliserait un peu plus les sommes colossales investies pour construire les enceintes destinées au mondial de football, qui s’apparentent plus aujourd’hui à des stades fantômes.
Mais ces derniers mois, le gouvernement a exprimé sa réticence à la candidature sud-africaine, argumentant que l’impératif des quotas, éternel obstacle du rugby sud-africain, n’était pas respecté par l’équipe nationale. Avec 8 joueurs de couleurs sur 24 dans le groupe sélectionné pour la Coupe du monde 2015 en Angleterre, les Springboks respectaient à peine les objectifs minimum mis en place par la fédération qui ambitionne, d’ici 2019 et le mondial au Japon, un groupe composé de 50% de joueurs noirs. Le quota de 13 joueurs qui devrait être en ce moment en vigueur n’est pour l’instant pas respecté.
Souvenir de 1995
Cette périlleuse mission incombera au nouvel entraîneur des Springboks, Allister Coetzee désigné en avril dernier pour prendre la succession du controversé Heyneke Meyer, à l’origine de la liste polémique du dernier mondial. Une pression qui ne sera pas évidente à gérer, d’autant plus que la fédération sud-africaine est en pleine mutation avec la démission le 17 août dernier de son président, Oregan Hoskins.
Nul doute que la fédération sud-africaine fera campagne sur le souvenir du seul mondial de rugby organisé dans le pays, victorieux de surcroît, en 1995. Un événement encore très fort symboliquement, marqué par le fameux cliché de Nelson Mandela, maillot de Sprinboks sur les épaules et casquette vissées sur la tête, remettant la coupe au capitaine victorieux des sud africain François Pienaar.
Décrit à l’époque comme la victoire d’une nation unie, survivante de 43 ans d’Apartheid, et portée par la figure de Nelson Mandela, ce mondial reste un événement à part dans l’histoire sud-africaine. 21 ans plus tard, les Springboks multiplient les polémiques autour des quotas, et ne reste du souvenir de 1995 que le matricule de prisonnier de Mandela, brodé sur la manche du maillot.

Feu d’artifice algérien en clôture des éliminatoires

L’équipe d’Algérie a clos les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations par une large victoire 6-0 face au Lesotho, dans le groupe J, ce 4 septembre 2016 à Blida. Les Algériens, qui étaient déjà qualifiés pour la CAN 2017, ont marqué par Hilal Soudani (9e, 38e), Ryad Mahrez (18e, 74e), Saphir Taïder (23e) et Ryad Boudebouz (45e+2). Ils terminent ainsi avec la meilleure attaque de ces éliminatoires, avec 25 buts

Le Maroc « presque » un sans-faute

mediaHervé Renard, entraîneur du Maroc.FETHI BELAID / AFP
La sélection marocaine a battu São Tomé et Príncipe sur le score de 2-0 au stade Moulay Abdallah à Rabat. Une victoire qui permet au Maroc de terminer les éliminatoires de la CAN 2017 avec 16 points et leader du Groupe F.
Le Maroc était déjà qualifié pour la CAN 2017, mais pour son premier match à Rabat l’entraîneur Hervé Renard voulait accrocher une victoire, surtout après le match nul 1-1 face à la Libye au mois de juin.
Pour retrouver la confiance, les Marocains devaient surtout être réalistes devant les filets. D’ailleurs Hervé Renard avouait en conférence de presse que c’était un point à rectifier rapidement pour son équipe : « On n’est pas encore efficaces en phases offensives, mais avec le temps ça va venir ». Il n’a certainement pas dû être rassuré par la première mi-temps du Maroc.
Les Lions de l’Atlas ont eu du mal à entrer dans le match. Pourtant, les occasions étaient là, mais l’efficacité était toujours absente. Il faut toutefois reconnaître que Hervé Renard avait apporté du sang neuf dans son onze initial comme le milieu de terrain Youssef Aït Bennasser, joueur de Monaco prêté à Nancy, ou encore l’attaquant Aziz Bouhaddouz, qui joue à St. Pauli en deuxième division allemande.
La première mi-temps s’achève sur un 0-0 accompagné de sifflets dans le stade.
Nabil Dirar débloque la situation
La deuxième période commence sur le même rythme avec le Maroc dominant les débats et São Tomé et Príncipe résistant aux assauts des Marocains.
Celui qui va faire pencher la balance s’appelle Nabil Dirar. Le milieu de terrain de Monaco va être impliqué sur les deux buts.
Tout d’abord il provoque un penalty à la 55ème minute, qui sera transformé par l’attaquant de l’Ajax, Hakim Ziyech.
Sur le deuxième but, Nabil Dirar est tout simplement le passeur décisif. Sur le côté droit, il centre parfait pour le coup de tête puissant d’Aziz Bouhaddouz qui ne laisse aucune chance au portier de São Tomé et Príncipe, Jenimy Cravid Sousa.
On n’aura plus rien à se mettre sous la dent, le Maroc s’impose face à São Tomé et Príncipe sur le score de 2-0 et n’aura pas convaincu le public présent à Rabat.
Les Marocains terminent, tout de même, les éliminatoires de la CAN 2017 avec 16 points et la place de leader du Groupe F. L’unique faux-pas du Maroc aura été face à la Libye (1-1). On retrouvera les Lions de l’Atlas en janvier au Gabon.
Pour São Tomé et Príncipe, c’est la dernière place du Groupe F avec trois points.

La Guinée-Bissau finit sur une défaite face au Congo

media Image d'Illustration. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
Les bissau-guinéens ont perdu, 1-0, lors de leur déplacement au Stade Municipal de Kintélé à Brazzaville face au Congo. La Guinée-Bissau confirme sa qualification pour la CAN, terminant à la première place du Groupe E avec 10 points juste devant les congolais qui comptabilise 9 unités.
La Guinée-Bissau, déjà qualifiée pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera au Gabon, se déplaçait ce dimanche au Congo lors du dernier match des éliminatoires pour la CAN 2017 pour ces deux équipes.
Sans enjeux, les deux sélections se sont neutralisées jusqu’au premier et unique but du match marqué par Férébory Doré (73'). L’attaquant d’Angers permet au Congo de finir sur une bonne note et à seulement un « petit » point de la Guinée-Bissau.
Guinée-Bissau, une première à la CAN
On le savait depuis quelques mois, les bissau-guinéens vont pouvoir officiellement fêter leur billet pour la CAN 2017 au Gabon, une première dans l’histoire de ce pays qui fait bien souvent parler de lui politiquement plutôt que sportivement.
Récemment, la Guinée-Bissau a su se distinguer par sa qualification mais aussi pour les joueurs qui ont des origines bissau-guinéennes comme Eder, l’attaquant portugais qui a donné la victoire au Portugal lors de la finale de l’Euro 2016 face à la France.
Il faut d’ailleurs rappeler que la plupart des joueurs jouent essentiellement à l’étranger. Le championnat bissau-guinéen, qui compte 14 équipes, a été suspendu cette année car il n’y avait plus d’argent dans les caisses de la Fédération.
Le Gouvernement de la Guinée-Bissau devra certainement mettre la main à la poche pour que le pays puisse participer à « sa » première Coupe d’Afrique des nations.

Zambie, Congo et Kenya passent à la trappe
Le Congo finit finalement à la deuxième place du classement avec 9 points, à seulement une unité de la Guinée-Bissau. C’est d’ailleurs l’unique pays à avoir battu deux fois les bissau-guinéens, 4-2 en Guinée-Bissau et 1-0 à domicile. Les Congolais auront certainement des regrets, mais finissent tout de même sur une bonne note.
Quant à la Zambie, elle loupera sa première CAN après six participations consécutives, dont un titre de champion d’Afrique (2012). Lors de leur dernier match, les Zambiens ont fait match nul, 1-1, à domicile, au stade Levy Mwanawasa à Ndola, face au Kenya. Les buts ont été marqués par Rainford Kalaba pour la Zambie et par Ayub Masika pour les Kényans.
Le Kenya finit bon dernier de ce Groupe E avec cinq points, à deux unités de la Zambie

Tops et flops des éliminatoires de la CAN 2017

media Les Tunisiens Wahbi Khazri et Taha Khenissi (à droite) ont contribué à la treizième qualification de suite des Aigles de Carthage pour une Coupe d'Afrique des nations. SALAH HABIBI / AFP
Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017 se sont achevées ce 4 septembre 2016. L’occasion de dresser un bilan après 144 matches disputés sur le continent.
LES TOPS
La perfection sénégalaise
Six victoires en six matches, c’est le bilan presque parfait de l’équipe du Sénégal. Sans faire injure aux Burundais, Namibiens et Nigériens, les Sénégalais n’étaient évidemment pas dans le groupe le plus relevé de ces éliminatoires. Mais les Lions de la Téranga ont brillé, notamment en attaque. Reste à éviter un nouveau couac, dans quatre mois. La sélection sénégalaise avait quasiment réalisé le même sans-faute (5 victoires et 1 nul) en éliminatoires de la CAN 2012, avant de sombrer au premier tour de la phase finale...
La foi togolaise
Les Togolais à la CAN 2017, qui l’aurait cru ? Les chances de qualification des Eperviers étaient minces avant la dernière journée des éliminatoires. Claude Le Roy et ses joueurs ont eu le mérite d’y croire. Ils ont fini meilleurs deuxièmes et seront au Gabon, dans quatre mois. Un résultat salutaire pour une équipe qui, hors-course pour la Coupe du monde 2018, n’aurait plus eu de grande compétition à jouer pendant près d'un an.
La constance tunisienne
Les Togolais ont terminé derrière les Tunisiens. Certes, les Aigles de Carthage n’ont pas toujours été étincelants durant ces derniers mois. Mais ils ont signé une véritable performance en décrochant leur billet pour la CAN 2017. Ce sera en effet leur treizième phase finale de suite. L’équipe de Tunisie n’est plus très loin du record de participations consécutives (14) qui appartient à l’Egypte.
La puissance de feu algérienne
Les Algériens, eux, sont loin d’avoir été aussi constants que les Tunisiens au cours des vingt dernières années. Mais ils ont flambé au cours des quinze derniers mois. Avec 25 buts inscrits en 6 matches, ils disposent (de loin) de la meilleure attaque de ces éliminatoires. En janvier, ils feront encore figure de favoris du tournoi.
La surprise bissau-guinéenne
C’est LA surprise de ces éliminatoires. La Guinée-Bissau a fini devant le Congo-Brazzaville et surtout devant la Zambie. Du coup, les Bissau-Guinéens disputeront la première Coupe d’Afrique des nations de leur histoire.
LES FLOPS
Le chaos nigérian
Le Nigeria sera, de son côté, LE grand absent de cette CAN 2017. La faute, une nouvelle fois, à une gestion calamiteuse de la part des dirigeants de la Fédération nigériane (NFF) qui ont entre autre usé trois sélectionneurs durant les éliminatoires. Il y a d’abord eu l’énième mise à l’écart de Stephen Keshi – décédé depuis – en juillet 2015. Puis le départ fracassant de Sunday Oliseh, successeur de Stephen Keshi, en février dernier. Enfin, même le fidèle Samson Siasia, intérimaire au cours des derniers mois et qui vient de ramener une médaille de bronze olympique, a claqué la porte, faute de salaires versés, comme Oliseh.
Le gâchis tchadien
L’absence du Tchad à la CAN 2017 ne sera pas aussi marquante que celle du Nigeria. Les Sao n’ont jamais disputé une phase finale et n’avaient quasiment aucune chance d’aller au Gabon. Mais le forfait décrété par la Fédération tchadienne, en pleines éliminatoires, faute de moyens, a entraîné une suspension de l’équipe nationale A pour la CAN 2019. Un nouveau coup d’arrêt pour un football qui avait affiché des progrès encourageants, les deux années précédentes.
Les approximations ivoiriennes
Les champions d’Afrique semblent n’avoir toujours pas digérer leur victoire à la CAN 2015. Malgré les efforts du sélectionneur Michel Dussuyer, les Ivoiriens ont réalisé des éliminatoires poussives. La faute, peut-être, à certains joueurs-vedettes en méforme ces derniers mois : le milieu de terrain Yaya Touré, en difficulté à avec son club Manchester City, n’a quasiment plus joué avec les Eléphants ; l’avant-centre Wilfried Bony n’a pas davantage été à en réussite chez les Citizens ; l’ailier Gervinho a choisi un exil lucratif mais peu stimulant en Chine…
L’arbitrage
Sans quelques erreurs d’arbitrage, l’équipe ivoirienne n’aurait d’ailleurs peut-être pas défendu son titre, en janvier. Face à la Sierra Leone, les Eléphants auraient dû être sanctionnés d’au moins un penalty. Hamada Nampiandraza, notamment, a commis certaines erreurs qui donnent du grain à moudre à ceux qui dénoncent la médiocrité, voire la malhonnêteté, des arbitres africains. Youssef Essrayri, au sifflet durant Burkina Faso-Botswana, a ainsi été vertement critiqué pour avoir exclu deux Botswanais et pour les neuf minutes d’arrêts de jeu accordées. Des décisions qui semblent pourtant en conformité avec les lois du football.

Florent Ibenge: « Gagner avec trois buts d’écart, ça m’a beaucoup plu »

Le sélectionneur des Léopards de la RDC, Florent Ibenge, à la Can 2015 en Guinée Equatoriale
Le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge, est satisfait de la victoire de son équipe face à la Centrafrique (4-1) pour le dernier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2016. Grâce à cette victoire, les Léopards se sont qualifiés pour la prochaine CAN prévue du 14 janvier au 5 février 2017 au Gabon.   « Gagner avec trois buts d’écart, ça m’a beaucoup plu. Et puis au-delà de tout, c’est la qualification évidemment. Il faut ne pas oublier, parce que c’était le maître-mot. L’équipe adverse est venue avec beaucoup de rythme, ils ont exercé un pressing très haut, et on a eu du mal à sortir, mais ça n’a duré que quinze minutes », a fait savoir le technicien congolais à la fin du match.
Florent Ibenge s’est réjoui de la réaction de ses joueurs après les premières minutes.
« Petit à petit, on a réussi à sortir, jusqu’à ouvrir le score. Et après, on s’est rendu compte que chaque fois qu’on mettait du rythme, cette équipe était en danger. On s’est créé beaucoup d’occasions. On n’a pas été aussi réaliste qu’on aurait voulu, mais on a marqué quatre buts », s’est-il réjoui.
Le sélectionneur de la RDC a cependant noté quelques points négatifs dans la prestation de son équipe.
« Ce qui ne m’a pas plu, ce sont des imperfections qui ont fait que l’équipe adverse a marqué un but, et aussi le fait d’avoir été un tout petit peu timoré pendant les quinze premières minutes. Mais c’était compréhensible », a-t-il noté.
En 2017, la RDC va participer à sa 18e Coupe d’Afrique des nations et tentera de faire mieux qu’en 2015. Les Congolais ont fini 3e lors de la dernière édition de la CAN.
Les 16 équipes qualifiées pour la CAN 2017
  • Algérie
  • Burkina Faso
  • Cameroun
  • Côte d'Ivoire
  • Egypte
  • Gabon
  • Ghana
  • Guinée Bissau
  • Mali
  • Maroc
  • Ouganda
  •  RD Congo
  • Sénégal
  • Togo
  • Tunisie
  • Zimbabwe.

La RD Congo écarte la Centrafrique et disputera la CAN 2017

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Le Congolais Firmin Mumbele
L’équipe de la RD Congo a gagné 4-1 son ultime match des éliminatoires de la CAN 2017 et a donc éliminé celle de Centrafrique, le dimanche 4 septembre 2016 à Kinshasa.
Les Léopards de RDC disputeront leur troisième Coupe d'Afrique des nations de suite. Pas de première Coupe d’Afrique des nations de football pour la République centrafricaine. Les Fauves du Bas-Oubangui se sont heurtés à une sélection congolaise supérieure, ce 4 septembre 2016, en éliminatoires de la CAN 2017.
Les Congolais ont fait la différence aux 29e, 46e, 73e et 90e+1 minutes : sur une frappe bien placée du milieu de terrain Neeskens Kebano ; sur une incursion de l'attaquant Firmin Mubele, qui a dribblé le gardien de but adverse, Geoffrey Lembet ; sur une superbe talonade de l'attaquant Jonathan Bolingi ; puis sur une frappe de l'ailier Jordan Botaka.
Malgré Eloge Enza-Yamissi
Les Centrafricains n’ont pourtant pas baissé les bras. Alors qu’Eloge Enza-Yamissi avait déjà trouvé le poteau sur un tir (19e), le capitaine a réduit le score à la 64e minute. En vain. La République centrafricaine finit deuxième du groupe B des éliminatoires pour la CAN 2017.
Les Léopards iront au Gabon en janvier pour faire mieux qu’à la CAN 2015. En Guinée équatoriale, l’équipe dirigée par Florent Ibenge avait fini 3e...

RDC-RCA: 7 supporters blessés

Les supporters congolais au stade Amahoro lors de la finale du Chan 2016 remporté par la RDC face au mali (3-0). Photo Monusco/Abel Kavanagh
Sept personnes ont été blessées dimanche 4 septembre au Stade des martyrs de Kinshasa, après le match de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, remporté par la RDC face à la RCA (4-1).
Cinq personnes ont été blessées dans une bousculade survenue après le match. Deux autres personnes ont été attaquées par des bandits avec des armes blanches à la sortie du stade.
Elles ont toutes été acheminées à l’hôpital du camp Lieutenant-Colonel Kokolo et à l’Hôpital général de Kinshasa.
Le match s’est disputé en début de soirée.

samedi 20 août 2016

La deuxième médaille d'or de Bolt fêtée à Kingston


Usain Bolt
Usain Bolt a à nouveau dominé ses adversaires aux JO de Rio, remportant la finale du 200 m masculin et décrochant ainsi sa deuxième médaille d’or de ces olympiades brésiliennes. Ce qui lui donne des chances de rafler trois médailles d’or, pour ces Jeux, le 4X100 m étant en vue.
Bolt remporte de ce fait son huitième titre olympique, avec un temps de 19 secondes et 78 centièmes.
Andre de Grasse a obtenu l’argent pour le Canada et la médaille de bronze est revenue au français Christophe Lemaître.
Le Jamaïcain a remporté le sprint olympique à trois reprises, après ses exploits à Pékin en 2008 et à Londres, il y a quatre ans.
A Kingston, en Jamaïque, “la foudre” a été célébrée comme il se doit. “Je ne suis pas surprise, je savais que ça allait se passer, qu’il est le … le plus grand de tous les temps”, dit une inconditionnele de Bolt. “Le meilleur ! Incroyable ! Brillant ! Phénoménal ! Oui ! “, renchérit une autre.
“Je ne peux pas trouver les mots. Hallelujah! Voilà ma réaction, je te remercie Dieu, pour Usain Bolt. Et nous sommes heureux et très reconnaissants, très heureux ! J’ai encore plus à dire, mais tout est dans mon cœur et ça ne peut pas se dire avec des mots”, dit une fan de la star mondiale du sprint.
“Le plus grand homme que le monde ait jamais eu. Voilà ce que je veux dire. La révolution de la vitesse !”, s’exclame un fan, qui montre par la même occasion son t-shirt, sur lequel il est écrit “La révolution de la vitesse”.
A 2 jours de son 30e anniversaire, Bolt s'élancera pour tenter de décrocher une troisième médaille d’or, qui pourrait être sa neuvième du genre en finale du relais 4×100m masculin avec ses coéquipiers 

L’échec des athlètes congolais est dû au haut niveau des JO 2016

Kinshasa-
La délégation congolaise lors de la séance d'ouverture des Jeux olympiques de Rio, Brésil.
Le judoka Rodrick Kuku Ndongala, l'athlète Alice Béatrice Kamuchanga et la taekwondoïste Rosa Keleku Lukusa de la RDC, sont victimes, chacun dans sa discipline, du haut niveau que représentent les Jeux olympiques, spécialement la 31ème édition, à Rio de Janeiro.
Rodrick Kuku Ndongala a été le premier à se lancer dans l'épreuve olympique, le dimanche 7 août 2016, sur le tatamis de Arena Carioca 2 du Parc Olympique de Barra, en affrontant le Dominicain Wander Mateo Ramirez, en 32èmes de finale chez les -66 kg. Son adversaire l'a emporté par ippon en exécutant le mouvement de kata-guruma.
Le judoka Rodrick Kuku Ndongala de la RDC a été battu et éliminé par le Dominicain Wander Mateo Ramirez ayant réussi le mouvement kata-guruma
Alice Béatrice Kamuchanga, dossard 543, est entrée en piste en 16èmes de finale du 5.000 m féminin, le mardi 16 août, par 26°C au stade Olympique, dans la série I des qualifications. Elle a couru la distance en 19'29''47, se classant 16ème et dernière, Abdulkadir Dalida de Bahrein qui aurait pu venir en 17ème position est non classée pour n'avoir pas su franchir la ligne d'arrivée. La Congolaise a été devancée par Oliver Lucy (Nouvelle-Zélande) 15'53''77 et Firisua Sharon (Iles Salomon) 18'01''62.
La série a été remportée par la Kenyane Obiri Hellen Onsando en 15'19''38, laquelle a accédé au tour suivant avec les quatre coureuses restées sur ses talons dont la quatrième avait accompli 15'19''96. En finale, la médaille d'or est revenue à l’Éthiopienne Almaz Ayana 15'04''35, la médaille d'argent à l’Éthiopienne Senbere Teferi 15'17''43 et la médaille de bronze à la Kenyane Vivian Cheruiyot 15'17''74. Au classement général final, avec 19'29''47, Kamuchanga apparaît à la 32ème place.
Le mercredi 17 août à Arena Carioca 3 du Parc Olympique de Barra, la taekwondoïste Rosa Keleku Lukusa s'est mesurée à la Mexicaine Itze Adilene Manjarrez Bastidas chez les -49 kg, en 8èmes de finale. Celle-ci s'est imposée par 9 contre 5.

ACP / MCN, mediacongo.net

jeudi 18 août 2016

Marie-Josée Ta Lou encore quatrième aux JO 2016

mediaL'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou (au centre).REUTERS/Kai Pfaffenbach
Comme en finale du 100 mètres, Marie-Josée Ta Lou a pris la 4e place du 200 mètres, ce 17 août. L’Ivoirienne peut quitter ces JO 2016 entre la satisfaction d’avoir progressé et le regret de ne pas avoir décroché de médaille. Chez les hommes, le 3 000 mètres steeplechase a connu un dénouement inattendu, avec la disqualification du Kényan Ezekiel Kemboi.
200 mètres Femmes
Encore quatrième ! Après avoir frôlé la médaille de bronze sur 100 mètresMarie-Josée Ta Lou échoue encore au pied du podium. L’Ivoirienne a toutefois moins de regrets à nourrir sur 200 mètres. Si elle a battu le record de Côte d’Ivoire en 22 secondes et 21 centièmes, elle a cette fois été devancée d’une tête par l’Américaine Tori Bowie (22''15), 3e derrière la Jamaïcaine Elaine Thompson (21''78) et la Néerlandaise Dafne Schippers (21''88). La sprinteuse était encore un peu grippée mais pas amère, à l’arrivée. Elle n’a certes pas gagné la deuxième médaille olympique de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais elle a prouvé qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures.
800 mètres Femmes
Le rêve olympique se poursuit pour Noélie Yarigo et Francine Niyonsaba. La Béninoise et la Burundaise se sont qualifiées pour les demi-finales du double tour de piste (prévues le 18 août), tout comme l’Ethiopienne Habitam Alemu, la Sud-Africaine Caster Semenya, l’Ougandaise Halimah Nakaayi, ainsi que les Kényanes Margaret Wambui et Eunice Sum.
Pas de suite, en revanche, pour la Marocaine Malika Akkaoui, la Centrafricaine Elisabeth Mandaba et la Mauritanienne Houleye Ba, sorties dès les séries. A noter que la MarocaineRababe Arafi n’est pas allée au bout de son 800 mètres.
100 mètres haies Femmes
Oluwatobiloba Amusan, 11e des demi-finales, ne défendra pas ses chances en finale, comme les huit meilleurs temps.
Saut en longueur Femmes
La jeune Ese Brume a fait bonne figure pour ses premiers Jeux olympiques, avec un meilleur bond à 6 mètres 81 et la cinquième place.
200 mètres Hommes
Le Nigérian Ejowvokoghene Oduduru n’a pas de regret à avoir. Avec le 21e temps des demi-finales, il n’avait aucune chance de se qualifier en finale du 200 mètres, au côté du Jamaïcain Usain Bolt.
5000 mètres Hommes
Les Marocains Younes Essalhi (31e) et Soufiyan Bouqantar (36e) ne seront pas sur la piste pour la finale, le 20 août. Le 1er tour n’a pas davantage réussi au Burundais Olivier Irabaruta. Surprise également avec l’élimination du Kényan Isiah Koech, une référence sur cette distance.
C’est passé sans problème, en revanche, pour les Ethiopiens Muktar Edris (2e), Dejen Gebremeskel (3e), Hagos Gebrhiwet (11e), le Sud-Africain Elroy Gelant (7e), l’Erythréen Abrar Osman (8e) et l’Ougandais Joshua Cheptegai (16e).
3000 mètres steeplechase Hommes
Le nouveau prodige du steeple, Conseslus Kipruto, a battu le record olympique (en 8 minutes, 3 secondes et 28 centièmes) et a logiquement empoché l’or à Rio, après avoir dominé dans cette discipline, ces derniers mois. Le Kényan a devancé l’Américain Evan Jager ainsi que son compatriote Ezekiel Kemboi, avant que celui-ci ne soit déclassé.Kemboi a en effet été disqualifié au profit du Français Mahiedine Mekhissi, pour avoir effectué au moins un pas hors-piste.
Autre conséquence, le Marocain Soufiane Elbakkali passe de la 5e à la 4e place, devant le Français Yoann Kowal et le Kényan Brimin Kipruto, en or en 2008 et en argent en 2004. L’autre Marocain, Hamid Ezzine, n’est pas allé au bout de la course, tandis que le TunisienAmor Ben Yahia, a également été disqualifié.
Lancer du javelot Hommes
Un autre Kényan a failli vivre une sale soirée. Julius Yego, champion du monde du lancer du javelot, a attendu son dernier jet (83 mètres 55) pour décrocher sa place en finale. Les deux autres Africains en lice, le Ghanéen John Ampomah (19e avec 80 mètres 39) et le Sud-Africain Rocco Van Rooyen (24e avec 78 mètres 48) sont éliminés.
Lancer du marteau Hommes
L’Egyptien Hassan Mahmoud n’a pas franchi les qualifications avec un meilleur lancer à 69 mètres 87. Le 26e résultat sur 32.
Décathlon
A mi-parcours, l’Algérien Larbi Bourrada cumule 4309 points. Sixième au classement, il peut peut-être encore rêver d’un podium, ce 18 août. Le Sud-Africain Willem Coertzen a dû abandonner, sans doute à cause d’une blessure.

La plongeuse chinoise He Zi demandée en mariage sur le podium

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He Zi
Après avoir reçu la médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio, elle a été demandée en mariage devant des milliers de spectateurs. C'est la troisième demande en mariage de ces Jeux Olympiques !
Le dimanche 14 août, après le plongeon, le grand saut. La Chinoise He Zi, médaille d'argent en plongeon aux Jeux olympiques de Rio, a été demandée en mariage à la descente du podium par son petit ami,  plongeur de sa délégation. Qin Kai a lui-même été médaillé de bronze en plongeon synchronisé à 3 mètres.
Surprise !
La jeune femme était encore en train de célébrer son titre de vice-championne olympique quand son compatriote Qin Kai s'est présenté devant elle, avec une bague dans un écrin de velours.
He Zi a été très surprise.
Après quelques larmes, elle a hoché la tête en guise d'approbation devant son amoureux, un genou à terre. Ému, le jeune homme lui a passé la bague au doigt. Les deux amoureux se sont pudiquement enlacés.
"Nous sommes ensemble depuis six ans, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande en mariage aujourd'hui", a avoué He Zi. "C'est l'homme en qui je peux placer ma confiance pour le restant de mes jours".
Les Jeux des demandes en mariage
C'est la troisième demande de ces Jeux Olympiques. En effet, le 8 août, Marjorie Enya, manageuse des bénévoles sur le site des JO, a fait sa demande en mariage à la joueuse de rugby à sept brésilienne Isadora Cerullo, à l’issue de la cérémonie de remise des médailles du tournoi et sous les flash des photographes du monde entier. Une semaine après, le marcheur Tom Bosworth a fait lui aussi sa demande à Harry Dineley, son compagnon de longue date. La demande de l’athlète, arrivé sixième du 20 km homme, est un peu passée inaperçue puisqu’elle n’a pas eu lieu au stade, mais sur la plage de Copacabana avant qu’il n’annonce ses fiançailles sur les réseaux sociaux.

France TV Sport / MCN

Rosa Keleku Lukusa éliminée en Taekwando

Grady Kamwanya et Rosa Keleku, taekwondoïstes congolaises. Mai 2016. Photo Kenzo Mukendi
La Congolaise Rosa Keleku Lukusa, 21 ans, 1 m 63 pour 48 kg, a été éliminée mercredi en 8e de finale de Taekwando dans la catégorie de moins de 49 kg dames par la mexicaine  Ailene Itzel Manjarrez Bastidas aux jeux olympiques de Rio de Janeiro par 9 points contre 5.
Rosa Keleku a d’abord été menée 3 points contre 1 et chaque fois qu’elle réduisait le score son adversaire inscrivait des points supplémentaires plus pour atteindre le score final de 9 contre 5.
Porte-étendard de la RDC aux JO de Rio, Rosa Keleku était l’unique représentante de la RDC à s’être qualifiée pour cette discipline. Tous les autres athlètes congolais présents à ces jeux avaient été invités au nom du principe de l’universalité des jeux.                                                                                               
Dans l’autre combat de cette même catégorie Iris Tang Sing du Brésil a battu  Andrea Kilday de la Nouvelle Zélande. Ce sont ces deux gagnantes du premier tour qui s’affronteront en quart de finale dans la catégorie de moins de 49 kg.
Salukombo Makorobondo, le tout dernier congolais à ces jeux olympiques entrera en compétition le 21 août au marathon.

Le DCMP reprend ses entrainements

L’équipe du DCMP le 22/04/2012 au stade des Martyrs à Kinshasa, lors du match contre As-V. Club, score: 0- 1. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le Daring club Motema pembe (DCMP) a repris les entrainements mercredi 17 août au stade des Martyrs. L’évènement a donné l’occasion au public de découvrir les nouveaux et les anciens joueurs que le coach Otis Ngoma a retenus. Si les prestations des joueurs, comme Francis Kazadi «Zadio» en provenance de FC Renaissance ou encore le Brésilien Renan, ont satisfait les supporters, ils se sont quand même interrogé sur les absences du capitaine Bangala et du portier Ley Matampi.
Plusieurs fois reportée, la première séance d’entraînement du DCMP a finalement eu lieu ce mercredi. Les supporters ont pris d’assaut les gradins du stade des Martyrs de la Pentecôte. Ensuite, les joueurs ont fait leur entrée sous les applaudissements des «Toupamaros».
Avant même d’avoir vu ces joueurs à l’œuvre, quelques fans présents au stade se sont dits heureux du recrutement opéré par Otis Ngoma.
«Je suis satisfait à 90% pour le recrutement effectué. Bon ! On ne pourrait qu’attendre la suite, c’est-à-dire le début du championnat, pour avoir une satisfaction parfaite», a déclaré un supporter.
Le coach Otis a alors débuté l’entrainement avec des exercices physiques et quelques dispositifs tactiques. Il a mis en place deux camps qui se sont affrontés, mêlant les nouveaux et les anciens.
Après plusieurs minutes de jeu, Francis Kazadi, transfuge de FC Renaissance, a marqué le but. Les supporters ont jubilé et la séance s’est arrêtée.
Otis Ngoma s’est déclaré content de la prestation de ses poulains, tout en promettant d’autres arrivées.
Seulement, le public a noté deux absences de taille parmi les anciens: le capitaine du DCMP Yannick Bangala et le gardien Ley Matampi.

L'ancien président de la FIFA Joao Havelange est décédé à l'âge de 100 ans

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Joao Havelange
L'ancien président de la FIFA (Fédération internationale de football association) Joao Havelange est décédé mardi 16 août à Rio à l'âge de 100 ans, annonce Reuters.
Joao Havelange, président de la FIFA de 1974 à 1998 avant de passer le relais à Joseph Blatter, est mort dans sa ville natale où se déroulent actuellement les Jeux Olympiques, rapporte pour sa part ESPN. Le Brésilien, qui avait contribué à attribuer à son pays le Mondial 2014 de football et les Jeux Olympiques 2016, avait été hospitalisé plusieurs fois ces dernières années pour des problèmes pulmonaires.
Le règne d'Havelange à la tête de la Fédération internationale de football a été le deuxième plus long de l'histoire derrière seulement Jules Rimet.
Il a transformé le football en une industrie mondiale mais son héritage a été assombri par des accusations de corruption. Havelange a démissionné en 2013 de son poste de président d’honneur de la FIFA à la suite de l’affaire ISL autour des droits marketing de la Coupe du monde de football impliquant également son beau-fils Ricardo Teixeira.
Cet avocat de profession a aussi été membre du Comité international olympique (CIO) de 1963 à 2011.

mercredi 17 août 2016

La Congolaise Rosa Keleku affronte la Mexicaine Itzel Adilene

Recouverte du drapeau national, la Congolaise Rosa Keleku (-49kg) lors du tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques 2016. Photo Droits Tiers.
La Congolaise Rosa Keleku Lukusa, engagée en Taekwondo chez les moins de 49 Kg (Dames), débute la compétition mercredi 17 août à 13h30’ (heure de Kinshasa).
Pour son premier combat, elle sera opposée à la Mexicaine, Itzel Adilene. Une adversaire « abordable », observe Maître Flore Badiashile, l’un des entraineurs de Rosa Keleku.
Selon Flore Badiashile, l’adversaire de sa protégée est forte dans les coups de pied à la tête.
« Elle est très forte dans la recherche de la tête. Le coup de pied à la tête c’est trois points.
Quand c’est un coup de pied retourné, c’est quatre points », détaille-t-il.
Flore Badiashile assure que Rosa Keleku a des arguments à faire prévaloir.
Porte-étendard de la RDC aux Jeux olympiques, Rosa Keleku (21 ans) est la seule Congolaise à s’être qualifiée en Taekwondo pour les jeux de Rio. Tous les autres athlètes congolais présents à ces jeux ont été invités.

Le DCMP reprend les entraînements ce mercredi

L’équipe du DCMP le 10/11/2013, lors du match contre l’As. V-Club au stade de Martyrs à Kinshasa, score : 0-2. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le DCMP débute les entrainements ce mercredi 17 août au stade des Martyrs à Kinshasa pour préparer le championnat national de football Division I.
Le staff dirigeant des Immaculés va profiter de cette première séance pour présenter les nouvelles recrues venues d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine.
Le club débute les entraînements trois semaines après la démission de son président de coordination, Gentiny Ngobila.
Cette démission a été actée au cours de l’Assemblée générale du DCMP, tenue fin juillet dernier à Kinshasa.
Le Daring Club Motema Pembe avait terminé à la 4è place avec 21 points lors de la dernière édition du championnat national de football de la RDC. Une compétition remportée par Mazembe.

La FECOFA lance le projet «En route pour la CAN 2017 et le Mondial 2018»

Constant Omari Selemani, Président de la Fecofa le 30/03/2012 à Kinshasa, lors du séminaire de formation organisé par l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique (UFRESA/ RDC) . Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani a lancé, lundi 15 août à Kinshasa, le projet dénommé «En route pour la CAN 2017 et le Mondial 2018».
Il a affirmé vouloir, à travers ce projet, mobiliser les Congolais à s’impliquer pour la qualification des Léopards de la RDC à la Coupe d’Afrique des Nations 2017, prévue au Gabon et à la Coupe du Monde 2018, fixée en Russie.
«Notre projet comprend deux étapes majeures. Sur le plan sportif, nous voulons réussir la qualification à la phase finale de la CAN. La Coupe du monde est la phase ultime de nos ambitions», a expliqué Constant Omari.
A l’occasion, il a salué les prouesses des Léopards au cours de dernières éditions des compétitions africaines de football :
«Nous avons remporté deux CHAN sur quatre. A la dernière CAN, nous étions troisièmes. Nous avons placé nos clubs en meilleure position dans les compétitions interclubs. Il n’y a pas de raisons aujourd’hui pour que ce pays n’affiche pas d’ambition réelle d’aller en Coupe du Monde».
Constant Omari a en outre annoncé que le match RDC-RCA, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN-Gabon 2017 se jouera, le 4 septembre prochain au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, à partir de 18h30 (heure locale).

samedi 6 août 2016

Le rugby débarque à Rio

mediaEntraînement de rugby à VII dans le stade de Deodoro à Rio, le 3 août 2016.REUTERS/Damir Sagolj
Le rugby fait son retour aux Jeux olympiques de Rio. Douze équipes d’hommes et autant d'équipes de femmes se disputeront une médaille d’or très convoitée en rugby à VII. Les Fidjiens, déjà champions du monde, rêvent de ramener la toute première médaille olympique de l’histoire du pays.
De notre envoyé spécial,
« Nous allons faire découvrir ce sport au monde entier ». Bill Beaumont, président de la Fédération internationale de rugby, est un homme comblé. Absent depuis 1924, une éternité, le monde du ballon ovale attendait avec impatience de faire son retour dans l’olympisme. En 2009 à Copenhague, le Comité international olympique décidait de le réintégrer pour 2016 à Rio et 2020 à Tokyo. « Notre apparition à Rio est très positive et nous espérons que cela va nous faire grandir », estime Bill Beaumont.

Les Fidjiens sont donnés largement favoris
Le CIO, qui est très à cheval sur le nombre d’athlètes aux JO, n’aurait jamais voulu du rugby à XV. De plus, le temps de repos entre deux rencontres étant très long, le tournoi n’aurait pas tenu dans le laps de temps de Jeux.
Chez les hommes, ce sont les Fidjiens qui sont donnés largement favoris. Depuis les Jeux de Melbourne en 1956, les Fidji espèrent obtenir une médaille olympique. Passer à côté de l’or est impossible. Mais l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont en embuscade.
« L’événement suffit à lui-même et il ne faut pas se rajouter de pression parce que l’on revient aux JO », dit le Français qui ambitionne une médaille pour les Tricolores. Les équipes de France masculine et féminine croient en leur potentiel. Elles pourraient venir perturber l'ordre établi en rugby à VII.
Les règles du rugby à VII pas si différentes
« En Rugby à VII, il faut courir vite et longtemps. Les entraînements sont basés sur la technique. On dit que c’est très formateur », explique le Français Sacha Valleau qui est heureux de tenter l’aventure olympique. « C’est la plus belle récompense sportive au monde », ajoute le joueur.
« A sept contre sept, il y a beaucoup d’espaces sur un grand terrain, il y a de la créativité. Ça laisse place à la liberté et à la performance la plus totale pour l’athlète », indique Bernard Lapasset, ancien président de la Fédération internationale de rugby qui a largement contribué au retour de la discipline. « Nous sommes fiers de participer à cette compétition. On va tenter d’aller le plus loin possible, car c’est l’aventure la plus extraordinaire que j’ai eue à vivre », raconte la Française Fanny Horta. Elle croisera le fer avec les Kényanes pour le premier match des Bleues dès le samedi 6 août.
Les règles du rugby à VII sont à peu près semblables à celles du rugby traditionnel, sauf pour ce qui est du nombre de joueurs et de la durée de la rencontre. Chaque partie est composée de deux périodes de sept minutes avec une mi-temps de deux minutes. Les tournois ont lieu du 6 au 12 août, en commençant par les équipes féminines.