samedi 20 août 2016

La deuxième médaille d'or de Bolt fêtée à Kingston


Usain Bolt
Usain Bolt a à nouveau dominé ses adversaires aux JO de Rio, remportant la finale du 200 m masculin et décrochant ainsi sa deuxième médaille d’or de ces olympiades brésiliennes. Ce qui lui donne des chances de rafler trois médailles d’or, pour ces Jeux, le 4X100 m étant en vue.
Bolt remporte de ce fait son huitième titre olympique, avec un temps de 19 secondes et 78 centièmes.
Andre de Grasse a obtenu l’argent pour le Canada et la médaille de bronze est revenue au français Christophe Lemaître.
Le Jamaïcain a remporté le sprint olympique à trois reprises, après ses exploits à Pékin en 2008 et à Londres, il y a quatre ans.
A Kingston, en Jamaïque, “la foudre” a été célébrée comme il se doit. “Je ne suis pas surprise, je savais que ça allait se passer, qu’il est le … le plus grand de tous les temps”, dit une inconditionnele de Bolt. “Le meilleur ! Incroyable ! Brillant ! Phénoménal ! Oui ! “, renchérit une autre.
“Je ne peux pas trouver les mots. Hallelujah! Voilà ma réaction, je te remercie Dieu, pour Usain Bolt. Et nous sommes heureux et très reconnaissants, très heureux ! J’ai encore plus à dire, mais tout est dans mon cœur et ça ne peut pas se dire avec des mots”, dit une fan de la star mondiale du sprint.
“Le plus grand homme que le monde ait jamais eu. Voilà ce que je veux dire. La révolution de la vitesse !”, s’exclame un fan, qui montre par la même occasion son t-shirt, sur lequel il est écrit “La révolution de la vitesse”.
A 2 jours de son 30e anniversaire, Bolt s'élancera pour tenter de décrocher une troisième médaille d’or, qui pourrait être sa neuvième du genre en finale du relais 4×100m masculin avec ses coéquipiers 

L’échec des athlètes congolais est dû au haut niveau des JO 2016

Kinshasa-
La délégation congolaise lors de la séance d'ouverture des Jeux olympiques de Rio, Brésil.
Le judoka Rodrick Kuku Ndongala, l'athlète Alice Béatrice Kamuchanga et la taekwondoïste Rosa Keleku Lukusa de la RDC, sont victimes, chacun dans sa discipline, du haut niveau que représentent les Jeux olympiques, spécialement la 31ème édition, à Rio de Janeiro.
Rodrick Kuku Ndongala a été le premier à se lancer dans l'épreuve olympique, le dimanche 7 août 2016, sur le tatamis de Arena Carioca 2 du Parc Olympique de Barra, en affrontant le Dominicain Wander Mateo Ramirez, en 32èmes de finale chez les -66 kg. Son adversaire l'a emporté par ippon en exécutant le mouvement de kata-guruma.
Le judoka Rodrick Kuku Ndongala de la RDC a été battu et éliminé par le Dominicain Wander Mateo Ramirez ayant réussi le mouvement kata-guruma
Alice Béatrice Kamuchanga, dossard 543, est entrée en piste en 16èmes de finale du 5.000 m féminin, le mardi 16 août, par 26°C au stade Olympique, dans la série I des qualifications. Elle a couru la distance en 19'29''47, se classant 16ème et dernière, Abdulkadir Dalida de Bahrein qui aurait pu venir en 17ème position est non classée pour n'avoir pas su franchir la ligne d'arrivée. La Congolaise a été devancée par Oliver Lucy (Nouvelle-Zélande) 15'53''77 et Firisua Sharon (Iles Salomon) 18'01''62.
La série a été remportée par la Kenyane Obiri Hellen Onsando en 15'19''38, laquelle a accédé au tour suivant avec les quatre coureuses restées sur ses talons dont la quatrième avait accompli 15'19''96. En finale, la médaille d'or est revenue à l’Éthiopienne Almaz Ayana 15'04''35, la médaille d'argent à l’Éthiopienne Senbere Teferi 15'17''43 et la médaille de bronze à la Kenyane Vivian Cheruiyot 15'17''74. Au classement général final, avec 19'29''47, Kamuchanga apparaît à la 32ème place.
Le mercredi 17 août à Arena Carioca 3 du Parc Olympique de Barra, la taekwondoïste Rosa Keleku Lukusa s'est mesurée à la Mexicaine Itze Adilene Manjarrez Bastidas chez les -49 kg, en 8èmes de finale. Celle-ci s'est imposée par 9 contre 5.

ACP / MCN, mediacongo.net

jeudi 18 août 2016

Marie-Josée Ta Lou encore quatrième aux JO 2016

mediaL'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou (au centre).REUTERS/Kai Pfaffenbach
Comme en finale du 100 mètres, Marie-Josée Ta Lou a pris la 4e place du 200 mètres, ce 17 août. L’Ivoirienne peut quitter ces JO 2016 entre la satisfaction d’avoir progressé et le regret de ne pas avoir décroché de médaille. Chez les hommes, le 3 000 mètres steeplechase a connu un dénouement inattendu, avec la disqualification du Kényan Ezekiel Kemboi.
200 mètres Femmes
Encore quatrième ! Après avoir frôlé la médaille de bronze sur 100 mètresMarie-Josée Ta Lou échoue encore au pied du podium. L’Ivoirienne a toutefois moins de regrets à nourrir sur 200 mètres. Si elle a battu le record de Côte d’Ivoire en 22 secondes et 21 centièmes, elle a cette fois été devancée d’une tête par l’Américaine Tori Bowie (22''15), 3e derrière la Jamaïcaine Elaine Thompson (21''78) et la Néerlandaise Dafne Schippers (21''88). La sprinteuse était encore un peu grippée mais pas amère, à l’arrivée. Elle n’a certes pas gagné la deuxième médaille olympique de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais elle a prouvé qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures.
800 mètres Femmes
Le rêve olympique se poursuit pour Noélie Yarigo et Francine Niyonsaba. La Béninoise et la Burundaise se sont qualifiées pour les demi-finales du double tour de piste (prévues le 18 août), tout comme l’Ethiopienne Habitam Alemu, la Sud-Africaine Caster Semenya, l’Ougandaise Halimah Nakaayi, ainsi que les Kényanes Margaret Wambui et Eunice Sum.
Pas de suite, en revanche, pour la Marocaine Malika Akkaoui, la Centrafricaine Elisabeth Mandaba et la Mauritanienne Houleye Ba, sorties dès les séries. A noter que la MarocaineRababe Arafi n’est pas allée au bout de son 800 mètres.
100 mètres haies Femmes
Oluwatobiloba Amusan, 11e des demi-finales, ne défendra pas ses chances en finale, comme les huit meilleurs temps.
Saut en longueur Femmes
La jeune Ese Brume a fait bonne figure pour ses premiers Jeux olympiques, avec un meilleur bond à 6 mètres 81 et la cinquième place.
200 mètres Hommes
Le Nigérian Ejowvokoghene Oduduru n’a pas de regret à avoir. Avec le 21e temps des demi-finales, il n’avait aucune chance de se qualifier en finale du 200 mètres, au côté du Jamaïcain Usain Bolt.
5000 mètres Hommes
Les Marocains Younes Essalhi (31e) et Soufiyan Bouqantar (36e) ne seront pas sur la piste pour la finale, le 20 août. Le 1er tour n’a pas davantage réussi au Burundais Olivier Irabaruta. Surprise également avec l’élimination du Kényan Isiah Koech, une référence sur cette distance.
C’est passé sans problème, en revanche, pour les Ethiopiens Muktar Edris (2e), Dejen Gebremeskel (3e), Hagos Gebrhiwet (11e), le Sud-Africain Elroy Gelant (7e), l’Erythréen Abrar Osman (8e) et l’Ougandais Joshua Cheptegai (16e).
3000 mètres steeplechase Hommes
Le nouveau prodige du steeple, Conseslus Kipruto, a battu le record olympique (en 8 minutes, 3 secondes et 28 centièmes) et a logiquement empoché l’or à Rio, après avoir dominé dans cette discipline, ces derniers mois. Le Kényan a devancé l’Américain Evan Jager ainsi que son compatriote Ezekiel Kemboi, avant que celui-ci ne soit déclassé.Kemboi a en effet été disqualifié au profit du Français Mahiedine Mekhissi, pour avoir effectué au moins un pas hors-piste.
Autre conséquence, le Marocain Soufiane Elbakkali passe de la 5e à la 4e place, devant le Français Yoann Kowal et le Kényan Brimin Kipruto, en or en 2008 et en argent en 2004. L’autre Marocain, Hamid Ezzine, n’est pas allé au bout de la course, tandis que le TunisienAmor Ben Yahia, a également été disqualifié.
Lancer du javelot Hommes
Un autre Kényan a failli vivre une sale soirée. Julius Yego, champion du monde du lancer du javelot, a attendu son dernier jet (83 mètres 55) pour décrocher sa place en finale. Les deux autres Africains en lice, le Ghanéen John Ampomah (19e avec 80 mètres 39) et le Sud-Africain Rocco Van Rooyen (24e avec 78 mètres 48) sont éliminés.
Lancer du marteau Hommes
L’Egyptien Hassan Mahmoud n’a pas franchi les qualifications avec un meilleur lancer à 69 mètres 87. Le 26e résultat sur 32.
Décathlon
A mi-parcours, l’Algérien Larbi Bourrada cumule 4309 points. Sixième au classement, il peut peut-être encore rêver d’un podium, ce 18 août. Le Sud-Africain Willem Coertzen a dû abandonner, sans doute à cause d’une blessure.

La plongeuse chinoise He Zi demandée en mariage sur le podium

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He Zi
Après avoir reçu la médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio, elle a été demandée en mariage devant des milliers de spectateurs. C'est la troisième demande en mariage de ces Jeux Olympiques !
Le dimanche 14 août, après le plongeon, le grand saut. La Chinoise He Zi, médaille d'argent en plongeon aux Jeux olympiques de Rio, a été demandée en mariage à la descente du podium par son petit ami,  plongeur de sa délégation. Qin Kai a lui-même été médaillé de bronze en plongeon synchronisé à 3 mètres.
Surprise !
La jeune femme était encore en train de célébrer son titre de vice-championne olympique quand son compatriote Qin Kai s'est présenté devant elle, avec une bague dans un écrin de velours.
He Zi a été très surprise.
Après quelques larmes, elle a hoché la tête en guise d'approbation devant son amoureux, un genou à terre. Ému, le jeune homme lui a passé la bague au doigt. Les deux amoureux se sont pudiquement enlacés.
"Nous sommes ensemble depuis six ans, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande en mariage aujourd'hui", a avoué He Zi. "C'est l'homme en qui je peux placer ma confiance pour le restant de mes jours".
Les Jeux des demandes en mariage
C'est la troisième demande de ces Jeux Olympiques. En effet, le 8 août, Marjorie Enya, manageuse des bénévoles sur le site des JO, a fait sa demande en mariage à la joueuse de rugby à sept brésilienne Isadora Cerullo, à l’issue de la cérémonie de remise des médailles du tournoi et sous les flash des photographes du monde entier. Une semaine après, le marcheur Tom Bosworth a fait lui aussi sa demande à Harry Dineley, son compagnon de longue date. La demande de l’athlète, arrivé sixième du 20 km homme, est un peu passée inaperçue puisqu’elle n’a pas eu lieu au stade, mais sur la plage de Copacabana avant qu’il n’annonce ses fiançailles sur les réseaux sociaux.

France TV Sport / MCN

Rosa Keleku Lukusa éliminée en Taekwando

Grady Kamwanya et Rosa Keleku, taekwondoïstes congolaises. Mai 2016. Photo Kenzo Mukendi
La Congolaise Rosa Keleku Lukusa, 21 ans, 1 m 63 pour 48 kg, a été éliminée mercredi en 8e de finale de Taekwando dans la catégorie de moins de 49 kg dames par la mexicaine  Ailene Itzel Manjarrez Bastidas aux jeux olympiques de Rio de Janeiro par 9 points contre 5.
Rosa Keleku a d’abord été menée 3 points contre 1 et chaque fois qu’elle réduisait le score son adversaire inscrivait des points supplémentaires plus pour atteindre le score final de 9 contre 5.
Porte-étendard de la RDC aux JO de Rio, Rosa Keleku était l’unique représentante de la RDC à s’être qualifiée pour cette discipline. Tous les autres athlètes congolais présents à ces jeux avaient été invités au nom du principe de l’universalité des jeux.                                                                                               
Dans l’autre combat de cette même catégorie Iris Tang Sing du Brésil a battu  Andrea Kilday de la Nouvelle Zélande. Ce sont ces deux gagnantes du premier tour qui s’affronteront en quart de finale dans la catégorie de moins de 49 kg.
Salukombo Makorobondo, le tout dernier congolais à ces jeux olympiques entrera en compétition le 21 août au marathon.

Le DCMP reprend ses entrainements

L’équipe du DCMP le 22/04/2012 au stade des Martyrs à Kinshasa, lors du match contre As-V. Club, score: 0- 1. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le Daring club Motema pembe (DCMP) a repris les entrainements mercredi 17 août au stade des Martyrs. L’évènement a donné l’occasion au public de découvrir les nouveaux et les anciens joueurs que le coach Otis Ngoma a retenus. Si les prestations des joueurs, comme Francis Kazadi «Zadio» en provenance de FC Renaissance ou encore le Brésilien Renan, ont satisfait les supporters, ils se sont quand même interrogé sur les absences du capitaine Bangala et du portier Ley Matampi.
Plusieurs fois reportée, la première séance d’entraînement du DCMP a finalement eu lieu ce mercredi. Les supporters ont pris d’assaut les gradins du stade des Martyrs de la Pentecôte. Ensuite, les joueurs ont fait leur entrée sous les applaudissements des «Toupamaros».
Avant même d’avoir vu ces joueurs à l’œuvre, quelques fans présents au stade se sont dits heureux du recrutement opéré par Otis Ngoma.
«Je suis satisfait à 90% pour le recrutement effectué. Bon ! On ne pourrait qu’attendre la suite, c’est-à-dire le début du championnat, pour avoir une satisfaction parfaite», a déclaré un supporter.
Le coach Otis a alors débuté l’entrainement avec des exercices physiques et quelques dispositifs tactiques. Il a mis en place deux camps qui se sont affrontés, mêlant les nouveaux et les anciens.
Après plusieurs minutes de jeu, Francis Kazadi, transfuge de FC Renaissance, a marqué le but. Les supporters ont jubilé et la séance s’est arrêtée.
Otis Ngoma s’est déclaré content de la prestation de ses poulains, tout en promettant d’autres arrivées.
Seulement, le public a noté deux absences de taille parmi les anciens: le capitaine du DCMP Yannick Bangala et le gardien Ley Matampi.

L'ancien président de la FIFA Joao Havelange est décédé à l'âge de 100 ans

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Joao Havelange
L'ancien président de la FIFA (Fédération internationale de football association) Joao Havelange est décédé mardi 16 août à Rio à l'âge de 100 ans, annonce Reuters.
Joao Havelange, président de la FIFA de 1974 à 1998 avant de passer le relais à Joseph Blatter, est mort dans sa ville natale où se déroulent actuellement les Jeux Olympiques, rapporte pour sa part ESPN. Le Brésilien, qui avait contribué à attribuer à son pays le Mondial 2014 de football et les Jeux Olympiques 2016, avait été hospitalisé plusieurs fois ces dernières années pour des problèmes pulmonaires.
Le règne d'Havelange à la tête de la Fédération internationale de football a été le deuxième plus long de l'histoire derrière seulement Jules Rimet.
Il a transformé le football en une industrie mondiale mais son héritage a été assombri par des accusations de corruption. Havelange a démissionné en 2013 de son poste de président d’honneur de la FIFA à la suite de l’affaire ISL autour des droits marketing de la Coupe du monde de football impliquant également son beau-fils Ricardo Teixeira.
Cet avocat de profession a aussi été membre du Comité international olympique (CIO) de 1963 à 2011.

mercredi 17 août 2016

La Congolaise Rosa Keleku affronte la Mexicaine Itzel Adilene

Recouverte du drapeau national, la Congolaise Rosa Keleku (-49kg) lors du tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques 2016. Photo Droits Tiers.
La Congolaise Rosa Keleku Lukusa, engagée en Taekwondo chez les moins de 49 Kg (Dames), débute la compétition mercredi 17 août à 13h30’ (heure de Kinshasa).
Pour son premier combat, elle sera opposée à la Mexicaine, Itzel Adilene. Une adversaire « abordable », observe Maître Flore Badiashile, l’un des entraineurs de Rosa Keleku.
Selon Flore Badiashile, l’adversaire de sa protégée est forte dans les coups de pied à la tête.
« Elle est très forte dans la recherche de la tête. Le coup de pied à la tête c’est trois points.
Quand c’est un coup de pied retourné, c’est quatre points », détaille-t-il.
Flore Badiashile assure que Rosa Keleku a des arguments à faire prévaloir.
Porte-étendard de la RDC aux Jeux olympiques, Rosa Keleku (21 ans) est la seule Congolaise à s’être qualifiée en Taekwondo pour les jeux de Rio. Tous les autres athlètes congolais présents à ces jeux ont été invités.

Le DCMP reprend les entraînements ce mercredi

L’équipe du DCMP le 10/11/2013, lors du match contre l’As. V-Club au stade de Martyrs à Kinshasa, score : 0-2. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le DCMP débute les entrainements ce mercredi 17 août au stade des Martyrs à Kinshasa pour préparer le championnat national de football Division I.
Le staff dirigeant des Immaculés va profiter de cette première séance pour présenter les nouvelles recrues venues d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine.
Le club débute les entraînements trois semaines après la démission de son président de coordination, Gentiny Ngobila.
Cette démission a été actée au cours de l’Assemblée générale du DCMP, tenue fin juillet dernier à Kinshasa.
Le Daring Club Motema Pembe avait terminé à la 4è place avec 21 points lors de la dernière édition du championnat national de football de la RDC. Une compétition remportée par Mazembe.

La FECOFA lance le projet «En route pour la CAN 2017 et le Mondial 2018»

Constant Omari Selemani, Président de la Fecofa le 30/03/2012 à Kinshasa, lors du séminaire de formation organisé par l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique (UFRESA/ RDC) . Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani a lancé, lundi 15 août à Kinshasa, le projet dénommé «En route pour la CAN 2017 et le Mondial 2018».
Il a affirmé vouloir, à travers ce projet, mobiliser les Congolais à s’impliquer pour la qualification des Léopards de la RDC à la Coupe d’Afrique des Nations 2017, prévue au Gabon et à la Coupe du Monde 2018, fixée en Russie.
«Notre projet comprend deux étapes majeures. Sur le plan sportif, nous voulons réussir la qualification à la phase finale de la CAN. La Coupe du monde est la phase ultime de nos ambitions», a expliqué Constant Omari.
A l’occasion, il a salué les prouesses des Léopards au cours de dernières éditions des compétitions africaines de football :
«Nous avons remporté deux CHAN sur quatre. A la dernière CAN, nous étions troisièmes. Nous avons placé nos clubs en meilleure position dans les compétitions interclubs. Il n’y a pas de raisons aujourd’hui pour que ce pays n’affiche pas d’ambition réelle d’aller en Coupe du Monde».
Constant Omari a en outre annoncé que le match RDC-RCA, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN-Gabon 2017 se jouera, le 4 septembre prochain au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, à partir de 18h30 (heure locale).

samedi 6 août 2016

Le rugby débarque à Rio

mediaEntraînement de rugby à VII dans le stade de Deodoro à Rio, le 3 août 2016.REUTERS/Damir Sagolj
Le rugby fait son retour aux Jeux olympiques de Rio. Douze équipes d’hommes et autant d'équipes de femmes se disputeront une médaille d’or très convoitée en rugby à VII. Les Fidjiens, déjà champions du monde, rêvent de ramener la toute première médaille olympique de l’histoire du pays.
De notre envoyé spécial,
« Nous allons faire découvrir ce sport au monde entier ». Bill Beaumont, président de la Fédération internationale de rugby, est un homme comblé. Absent depuis 1924, une éternité, le monde du ballon ovale attendait avec impatience de faire son retour dans l’olympisme. En 2009 à Copenhague, le Comité international olympique décidait de le réintégrer pour 2016 à Rio et 2020 à Tokyo. « Notre apparition à Rio est très positive et nous espérons que cela va nous faire grandir », estime Bill Beaumont.

Les Fidjiens sont donnés largement favoris
Le CIO, qui est très à cheval sur le nombre d’athlètes aux JO, n’aurait jamais voulu du rugby à XV. De plus, le temps de repos entre deux rencontres étant très long, le tournoi n’aurait pas tenu dans le laps de temps de Jeux.
Chez les hommes, ce sont les Fidjiens qui sont donnés largement favoris. Depuis les Jeux de Melbourne en 1956, les Fidji espèrent obtenir une médaille olympique. Passer à côté de l’or est impossible. Mais l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont en embuscade.
« L’événement suffit à lui-même et il ne faut pas se rajouter de pression parce que l’on revient aux JO », dit le Français qui ambitionne une médaille pour les Tricolores. Les équipes de France masculine et féminine croient en leur potentiel. Elles pourraient venir perturber l'ordre établi en rugby à VII.
Les règles du rugby à VII pas si différentes
« En Rugby à VII, il faut courir vite et longtemps. Les entraînements sont basés sur la technique. On dit que c’est très formateur », explique le Français Sacha Valleau qui est heureux de tenter l’aventure olympique. « C’est la plus belle récompense sportive au monde », ajoute le joueur.
« A sept contre sept, il y a beaucoup d’espaces sur un grand terrain, il y a de la créativité. Ça laisse place à la liberté et à la performance la plus totale pour l’athlète », indique Bernard Lapasset, ancien président de la Fédération internationale de rugby qui a largement contribué au retour de la discipline. « Nous sommes fiers de participer à cette compétition. On va tenter d’aller le plus loin possible, car c’est l’aventure la plus extraordinaire que j’ai eue à vivre », raconte la Française Fanny Horta. Elle croisera le fer avec les Kényanes pour le premier match des Bleues dès le samedi 6 août.
Les règles du rugby à VII sont à peu près semblables à celles du rugby traditionnel, sauf pour ce qui est du nombre de joueurs et de la durée de la rencontre. Chaque partie est composée de deux périodes de sept minutes avec une mi-temps de deux minutes. Les tournois ont lieu du 6 au 12 août, en commençant par les équipes féminines.

Kinshasa: un festival pour inciter les jeunes filles au football

La Commission nationale de football féminin (CNFF) organise, samedi 6 août, le festival «Leave your goal» pour inciter les jeunes filles à jouer au football.
A l’initiative de la Fédération internationale de football association (FIFA), cette activité va se dérouler au terrain du Centre de football Kurara Mpova, dans la commune de la N’sele (Kinshasa).
«Nous organisons en collaboration avec la FIFA le festival Leave your goal avec la participation de huit équipes de la place. Cet évènement entend inciter les jeunes filles congolaises à jouer au football en RDC», explique Lyly Tshimpumpu, la présidente de la CNFF.
Elle a indiqué que huit clubs prendront part à ce festival notamment: FCF Bilenge, FCF Etoile du matin, FCF Eléphant, FCF Forces Terrestre, FCF Mikonga, FCF Fontaine d’espoir et FCF avenir. Ces clubs vont s’affronter dans un mini-tournoi.
La CNFF se propose par ailleurs d’organiser des tournois de football féminin à travers les communes de Kinshasa et dans les écoles en vue de dénicher les talents.

vendredi 5 août 2016

Mazembe pose le problème de sa prise en charge

Le Tout Puissant Mazembe a remporté dimanche 8 novembre 2015 la Ligue des champions de la CAf, son cinquième trophée continental.
A trois jours du match de la Super Coupe du Congo entre le TP Mazembe et le FC Renaissance du Congo, le club de Lubumbashi n’est pas encore assuré de sa prise en charge pour se déplacer à Kindu au Maniema. Dans une correspondance du 2 août dernier, les Corbeaux indiquent qu’ils n’ont reçu « aucune disposition pratique quant à leur voyage et leur séjour de la part de la Ligue de football du Maniema».
Le duel de la Super Coupe du Congo oppose le vainqueur de la Division I à celui de la Coupe du Congo. Pour l’édition 2016, Mazembe et Renaissance devront s’affronter le 7 août à Kindu au Maniema.
Ce match devrait se jouer sur le terrain du TP Mazembe, vainqueur de la Division I. Mais la Fédération congolaise de football association (FECOFA) l’a programmé au nouveau stade Joseph Kabila de Kindu, inauguré le 30 juin dernier.
Depuis le 27 juillet dernier, le président de la FECOFA, Constant Omari, avait demandé à la Ligue de football de «prendre toutes les dispositions pour la réussite de cette compétition», rappelle le TP Mazembe dans sa lettre.
Mais, les Corbeaux de Lubumbashi, qui ont confirmé leur participation à cette rencontre, indiquent que le problème de leur prise en charge pour le déplacement de Kindu n’est pas encore résolu.
La Super Coupe du Congo est organisée par la FECOFA. Celle-ci devra prend en charge l'organisation de cette rencontre, incuant les aspects financiers, la logistique, le logement et autres. Pour cette édition, l'organe faitière a confié à la Ligue de football du Maniema la charge de l'organisation de ce duel qui couronnera le Super champion de la RDC, édition 2016.
Le TP Mazembe, qui joue la Coupe de la Confédération, aimerait être fixé sur cette échéance tenant compte de son déplacement le 9 août pour Accra au Ghana. Le club de Lubumbashi devra affronter Medeama, en match de la cinquième journée.​

La France à la recherche de médailles et de l’édition 2024


mediaLe nageur français Yannick Agnel double médaille d'or à Londres en 2012.REUTERS/David Gray
Les Jeux olympiques de Rio au Brésil (du 5 au 21 août) pourraient permettre à la France de dépasser le nombre de médailles remportées à Pékin en 2008. Et pendant ces deux semaines de compétition, l’autre enjeu sera de faire en sorte de mettre en avant la candidature de la France pour l’édition de 2024 avec la candidature de Paris.
De notre envoyé spécial,
Situé au pied du célèbre Corcovado et bordant le lac Rodrigo de Freitas où se dérouleront les épreuves d’aviron, le club France attend avec impatience de fêter les premières médailles tricolores. A Rio, la délégation française compte près de 400 athlètes. Elle voudra faire mieux qu'en 2008 à Pékin avec 41 médailles, un record.
La France pourra encore compter sur la natation qui avait glané sept médailles, dont quatre en or à Londres en 2012. Les judokas peuvent espérer au moins dix médailles, avec évidemment Teddy Riner, champion olympique en titre (plus de 100 kg) et porte-drapeau de l’équipe de France. Les tricolores pourraient briller dans au moins vingt disciplines.
Faire mieux que les 15 médailles d'or d'Atlanta
« Nous avons le potentiel pour atteindre, voire dépasser le record de médailles établi à Pékin, s’enthousiasme Denis Masseglia, président du Comité national olympique français. Nous avons la capacité d’atteindre cette dimension d’une quarantaine de médailles ». A Atlanta en 1996, la France avait battu son record de médailles d'or (15).
En dehors de la compétition, la France est aussi là pour défendre son dossier de candidature pour les JO de 2024. Le président de la République est arrivé le jeudi 4 août pour une visite de deux jours, il a rejoint Anne Hidalgo, la maire de la capitale, déjà sur place depuis quelques jours. « C’est la France qui, à travers Paris, est candidate, et il était de mon devoir d’être là pour rencontrer le plus grand nombre possible de représentants du mouvement olympique et les convaincre que Paris est le meilleur choix », explique François Hollande juste après avoir posé les pieds au Brésil. Il a décoré le footballeur brésilien Paulo César de la Légion d'honneur et l'a même nommé ambassadeur de la candidature de Paris 2024. Après l’Euro 2016 de football, la France a bien l’intention d’organiser un autre évènement planétaire.
Les JO 2014 après ceux de 1924 !
L’échec de 2012 est encore dans toutes les mémoires. « Notre premier atout, c’est que toute la France est derrière la candidature de Paris », assure pourtant Français Hollande qui recevra en octobre prochain à Paris les membres de la délégation du Comité international olympique pour évaluer la candidature. François Hollande s'était déjà rendu à Lausanne en Suisse, en avril 2015, au siège du Comité international olympique (CIO) pour y soutenir la candidature parisienne. La France a accueilli les JO en 1900 et en 1924.
« Je défends les JO à Paris. En termes de rayonnement, c’est quelque chose d’essentiel aussi bien pour le Brésil que pour la France », argumente Arnaud Di Pasquale, directeur technique national du tennis français. « Cela fait un moment que l’on voudrait avoir les Jeux et moi je suis favorable à cette idée même si je n’ai pas toutes les données », dit le Français Gilles Simon, présent à Rio pour le tournoi de tennis. « Nous sommes une nation olympique et c’est mon rêve de voir les JO à Paris. C’est normal pour quelqu’un qui aime le sport », raconte de son côté son compatriote Gaël Monfils, fan de basket.
Los Angeles, considérée comme favorite avec Paris, a reçu l'appui du secrétaire d'Etat John Kerry, qui représentera Barack Obama durant la cérémonie d'ouverture vendredi soir. L’élection de la ville hôte aura lieu le 11 janvier 2017.

La France à la recherche de médailles et de l’édition 2024

mediaLe nageur français Yannick Agnel double médaille d'or à Londres en 2012.REUTERS/David Gray
Les Jeux olympiques de Rio au Brésil (du 5 au 21 août) pourraient permettre à la France de dépasser le nombre de médailles remportées à Pékin en 2008. Et pendant ces deux semaines de compétition, l’autre enjeu sera de faire en sorte de mettre en avant la candidature de la France pour l’édition de 2024 avec la candidature de Paris.
De notre envoyé spécial,
Situé au pied du célèbre Corcovado et bordant le lac Rodrigo de Freitas où se dérouleront les épreuves d’aviron, le club France attend avec impatience de fêter les premières médailles tricolores. A Rio, la délégation française compte près de 400 athlètes. Elle voudra faire mieux qu'en 2008 à Pékin avec 41 médailles, un record.
La France pourra encore compter sur la natation qui avait glané sept médailles, dont quatre en or à Londres en 2012. Les judokas peuvent espérer au moins dix médailles, avec évidemment Teddy Riner, champion olympique en titre (plus de 100 kg) et porte-drapeau de l’équipe de France. Les tricolores pourraient briller dans au moins vingt disciplines.
Faire mieux que les 15 médailles d'or d'Atlanta
« Nous avons le potentiel pour atteindre, voire dépasser le record de médailles établi à Pékin, s’enthousiasme Denis Masseglia, président du Comité national olympique français. Nous avons la capacité d’atteindre cette dimension d’une quarantaine de médailles ». A Atlanta en 1996, la France avait battu son record de médailles d'or (15).
En dehors de la compétition, la France est aussi là pour défendre son dossier de candidature pour les JO de 2024. Le président de la République est arrivé le jeudi 4 août pour une visite de deux jours, il a rejoint Anne Hidalgo, la maire de la capitale, déjà sur place depuis quelques jours. « C’est la France qui, à travers Paris, est candidate, et il était de mon devoir d’être là pour rencontrer le plus grand nombre possible de représentants du mouvement olympique et les convaincre que Paris est le meilleur choix », explique François Hollande juste après avoir posé les pieds au Brésil. Il a décoré le footballeur brésilien Paulo César de la Légion d'honneur et l'a même nommé ambassadeur de la candidature de Paris 2024. Après l’Euro 2016 de football, la France a bien l’intention d’organiser un autre évènement planétaire.
Les JO 2014 après ceux de 1924 !
L’échec de 2012 est encore dans toutes les mémoires. « Notre premier atout, c’est que toute la France est derrière la candidature de Paris », assure pourtant Français Hollande qui recevra en octobre prochain à Paris les membres de la délégation du Comité international olympique pour évaluer la candidature. François Hollande s'était déjà rendu à Lausanne en Suisse, en avril 2015, au siège du Comité international olympique (CIO) pour y soutenir la candidature parisienne. La France a accueilli les JO en 1900 et en 1924.
« Je défends les JO à Paris. En termes de rayonnement, c’est quelque chose d’essentiel aussi bien pour le Brésil que pour la France », argumente Arnaud Di Pasquale, directeur technique national du tennis français. « Cela fait un moment que l’on voudrait avoir les Jeux et moi je suis favorable à cette idée même si je n’ai pas toutes les données », dit le Français Gilles Simon, présent à Rio pour le tournoi de tennis. « Nous sommes une nation olympique et c’est mon rêve de voir les JO à Paris. C’est normal pour quelqu’un qui aime le sport », raconte de son côté son compatriote Gaël Monfils, fan de basket.
Los Angeles, considérée comme favorite avec Paris, a reçu l'appui du secrétaire d'Etat John Kerry, qui représentera Barack Obama durant la cérémonie d'ouverture vendredi soir. L’élection de la ville hôte aura lieu le 11 janvier 2017.

Le Maracana est prêt pour la fête, mais les Brésiliens le sont-ils?

mediaLe stade Maracana accueille ce vendredi 5 août la cérémonie d'ouverture des JO de Rio 2016.YASUYOSHI CHIBA / AFP
La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2016 a lieu ce vendredi 5 août à Rio de Janeiro. L'évènement sera suivi dans le monde entier par plus de 2 milliards de téléspectateurs. Que nous réservent les organisateurs ? Que nous réservent les Brésiliens ?
De notre correspondant à Rio,
Plus de 12 000 figurants vont évoluer dans le stade mythique du Maracana. Fernando Meirelles, le réalisateur brésilien, a décidé d’évoquer l’histoire de son pays, même ses heures les plus dures, marquées par la colonisation et l’esclavage.
Il sera aussi question d’écologie, de forêt tropicale, et surtout de musique, avec la présence sur scène, certainement, du célèbre chanteur brésilien Gilberto Gil.
A elles seules, les cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques vont coûter près de 80 millions d’euros. Dans les tribunes prendront place plus de 45 000 spectateurs, 11 000 athlètes et 45 chefs d’Etat.
Seront présents le président français, le Premier ministre italien, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, mais aussi les présidents argentin et colombien. Une forte présence sud-américaine est attendue pour ces premiers Jeux olympiques sur le continent.
Michel Temer sera-t-il chahuté au Maracana ?
Le président brésilien par intérim, Michel Temer, qui a remplacé Dilma Rousseff depuis sa mise à l’écart du pouvoir en mai, est très impopulaire. Il est très probable que la crise politique paralysant le pays depuis des mois vienne s’inviter dans la cérémonie du jour.
M. Temer, après avoir déclaré les JO « ouverts », pourrait bien être hué par la foule dans le Maracana. Les médias brésiliens affirment même que les organisateurs ont prévu de monter le son de la musique juste après son allocution.
Les craintes sont renforcées par le parcours chaotique de la torche olympique, qui a été gêné à de très nombreuses reprises par des manifestants en colère, des Brésiliens frappés par la crise économique.
Ces derniers ont tout fait pour éteindre la torche sur son passage. La police est intervenue, parfois violemment, pour permettre au porteur de la flamme de poursuivre son chemin.
Une affaire peu rentable à première vue pour Rio
Ces Jeux de Rio ne suscitent donc pas l’enthousiasme de tous les Brésiliens. Une large majorité d’entre eux est même aujourd’hui contre l’organisation des JO. C’est ce qu’a révélé un sondage il y a quelques jours.
En cause : le coût de la manifestation. Le budget total des Jeux s’élève à plus de 12 milliards et demi d’euros, alors que les touristes étrangers ne devraient dépenser que 200 millions d’euros.
Et ce alors que la ville est surendettée, ne parvient plus à payer les salaires des fonctionnaires, et alors que les retraites arrivent avec plusieurs mois de retard. La grande fête risque donc de coûter très, très cher au Brésil.

Mazembe pose le problème de sa prise en charge

Le Tout Puissant Mazembe a remporté dimanche 8 novembre 2015 la Ligue des champions de la CAf, son cinquième trophée continental.
A trois jours du match de la Super Coupe du Congo entre le TP Mazembe et le FC Renaissance du Congo, le club de Lubumbashi n’est pas encore assuré de sa prise en charge pour se déplacer à Kindu au Maniema. Dans une correspondance du 2 août dernier, les Corbeaux indiquent qu’ils n’ont reçu « aucune disposition pratique quant à leur voyage et leur séjour de la part de la Ligue de football du Maniema».
Le duel de la Super Coupe du Congo oppose le vainqueur de la Division I à celui de la Coupe du Congo. Pour l’édition 2016, Mazembe et Renaissance devront s’affronter le 7 août à Kindu au Maniema.
Ce match devrait se jouer sur le terrain du TP Mazembe, vainqueur de la Division I. Mais la Fédération congolaise de football association (FECOFA) l’a programmé au nouveau stade Joseph Kabila de Kindu, inauguré le 30 juin dernier.
Depuis le 27 juillet dernier, le président de la FECOFA, Constant Omari, avait demandé à la Ligue de football de «prendre toutes les dispositions pour la réussite de cette compétition», rappelle le TP Mazembe dans sa lettre.
Mais, les Corbeaux de Lubumbashi, qui ont confirmé leur participation à cette rencontre, indiquent que le problème de leur prise en charge pour le déplacement de Kindu n’est pas encore résolu.
La Super Coupe du Congo est organisée par la FECOFA. Celle-ci devra prend en charge l'organisation de cette rencontre, incuant les aspects financiers, la logistique, le logement et autres. Pour cette édition, l'organe faitière a confié à la Ligue de football du Maniema la charge de l'organisation de ce duel qui couronnera le Super champion de la RDC, édition 2016.
Le TP Mazembe, qui joue la Coupe de la Confédération, aimerait être fixé sur cette échéance tenant compte de son déplacement le 9 août pour Accra au Ghana. Le club de Lubumbashi devra affronter Medeama, en match de la cinquième journée.​

jeudi 4 août 2016

Un marine devenu tireur, seul espoir de médaille de la Birmanie

mediaTun Naung à l'entraînement le 13 mai 2016 à YangonAFP
Ye Tun Naung s'était engagé dans la marine pour fuir la misère, il y a découvert une passion: le tir. Et un talent, sans doute, puisqu'il sera la seule (petite) chance de médaille de la Birmanie aux jeux Olympiques de Rio.
Cet athlète de 33 ans participera à deux épreuves de tir au pistolet sur 10 et 50 m. Et s'il remporte une médaille, elle sera la première de l'histoire de ce pays d'Asie du Sud-Est, quasiment rayé de la carte sportive depuis un demi-siècle.
Car les 50 années de dictature militaire ont ruiné le pays et le sport n'a pas échappé aux coupes sombres. Pas de moyens, pas de politique nationale, pas ou peu de compétitions.
Il n'y avait donc que l'armée pour permettre à Ye Tun Naung de découvrir ses talents de tireur. Originaire du centre du pays, il rejoint l'armée en 2001 et découvre le tir au pistolet quatre ans plus tard. Une révélation. Très vite, les victoires vont s'enchaîner lors des compétitions militaires.
Mais ce qui l'attend dans la mégalopole de Rio de Janeiro est pourtant d'un tout autre calibre. "Avoir la chance de participer aux jeux Olympiques n'est pas facile et y gagner une médaille est très difficile", estime-t-il, en rangeant délicatement son pistolet de fabrication suisse après une séance d'entraînement à Rangoun.
Mais s'il y a une chance, même infime, il compte bien la saisir. "Le mental est essentiel pour réussir dans ce sport et même les meilleurs ne peuvent être sûrs de leur performance le jour J", dit-il.
- Concentration et maîtrise -
La discipline, présente aux Jeux depuis le début de l'ère moderne, nécessite un contrôle parfait de son corps et de son esprit, explique Ye Tun Naung. La maîtrise d'une respiration lente et cadencée est cruciale lorsque le concurrent doit enchaîner 60 tirs espacés les uns des autres.
"Certains méditent, d'autres font du yoga, moi, la plupart du temps, je lis", raconte cet homme calme, qui dit aimer les romans d'aventure.
"Sans concentration, vous ne pouvez pas comprendre le sens d'un livre. Je lis pour former mon esprit à la concentration pour les moments où je dois tirer", ajoute-t-il.
Il lui en faudra pour gérer la pression. Car, si sept sportifs birmans seront à Rio, six ont été invités au titre de l'universalité des Jeux et ne peuvent rien espérer d'autre qu'une prestigieuse figuration.
Ye Tun Naung est le seul à s'être qualifié sur des critères purement sportifs, grâce à sa place de finaliste lors d'une épreuve de Coupe du monde, en Corée du Sud, en 2015.
La médaille, malgré tout, semble bien hypothétique. Mais sa présence à Rio est à l'image de toute une nation, qui rêve de retrouver des couleurs sur la scène internationale après avoir été coupée du monde pendant près de 50 ans de dictature militaire.
- 'Les talents ne pouvaient pas éclore' -
Le sport comme la culture se sont réduits comme peau de chagrin sous la junte, ne laissant au pays que le souvenir de ses années de gloire, dans les années 1960, lorsque l'équipe nationale de foot dominait la région, en triomphant notamment aux Jeux asiatiques 1966 et 1970.
Puis, l'argent a disparu, reléguant sur la touche athlètes et entraîneurs et laissant péricliter les installations sportives.
"Pendant de nombreuses années, la Birmanie a fait face à beaucoup de difficultés. Et le secteur du sport était très peu développé. Les élèves ne pouvaient pas, par exemple, pratiquer un sport à un niveau décent à l'école, explique Myo Myint Sein, ancien volleyeur reconverti en journaliste sportif. Les nouveaux talents ne pouvaient pas éclore."
Depuis avril, le premier gouvernement civil depuis des décennies est au pouvoir, emmené par l'ex-dissidente Aung San Suu Kyi. Le pays peut croire en un avenir meilleur pour ses sportifs. Mais il faudra du temps.
D'ici là, les quelques rares élus ne pourront compter que sur eux-mêmes. Et Ye Tun Naung le sait d'autant plus que son sport n'est pas exactement le plus populaire.
"Les spectateurs peuvent bien penser que le tir est ennuyeux (...) mais mon esprit est en paix quand je tire", conclut-il.

Bruno Bla et Gladys Bokese s’engagent avec Shark XI FC

Kinshasa-
Bruno Bla, ancien Entraineur MK
L’entraîneur Bruno Bla s’est engagé avec Shark XI FC pour une saison. La signature du contrat est intervenue mardi 22 décembre au siège du club à Kinshasa. Bruno Bla aura pour adjoint Alou Kuzulu. Dans son staff, il a aussi fait appel  à l’ancien joueur du DCMP, Gladys Bokese qui sera l’entraîneur des défenseurs.
« Je confirme que je viens de signer un contrat d’une saison avec Shark. Je suis là pour apporter mon intelligence au sein de la défense. Cela ne veut pas dire que j’ai arrêté ma carrière footballistique, mais je veux combiner les deux postes : joueur et entraîneur à Shark », a déclaré à Radio Okapi Gladys Bokese. 
Bla et Bokese ont débuté le travail ce mercredi 23 décembre par la prise de contact avec les joueurs. L'équipe s'est ensuite entraînée au complexe sportif de Shark Club.
En s'engageant avec les Requins Bleus de la capitale congolaise, Bruno Bla s'est fixé comme objectif primordial de qualifier l'équipe à la phase des play-offs du championnat national de football et à la coupe de confédération. 
Jusque-là, l’entraîneur ivoirien était engagé l'adjoint de Mwinyi Zahera, le coach principal du DCMP. En 2013 et 2014, il a remporté avec le FC MK les titres de champion du Congo. Avec ce club, il a joué deux fois la coupe de la Confédération. A chaque fois, il a été écarté en 8e de finale.

Le Christ rédempteur a le monde à ses pieds

mediaLe Christ rédempteur, le monument emblématique de Rio qui surplomble la ville.REUTERS/Kai Pfaffenbach
Les Jeux olympiques, l’événement planétaire du sport, débutent vendredi 5 août avec la cérémonie d’ouverture au stade mythique Maracanã. A Rio, tout le monde attend que les festivités commencent pour oublier les polémiques.
De notre envoyé spécial,
Le Christ rédempteur, en haut du mont Corcovado, avait mercredi la tête dans les nuages. Il ne pouvait pas contempler cette ville qui s’agite à ses pieds à moins de quarante-huit heures de l’ouverture des Jeux olympiques.
Après des mois de polémiques en tout genre, la remise dès samedi des premières médailles des Jeux, notamment en cyclisme sur route et judo, fera peut-être taire tous les détracteurs de l'événement. Environ dix mille athlètes et deux cents pays sont présents. Si Rio réussit son pari de laisser le souvenir de Jeux inoubliables au même titre que Sydney en 2000 ou Londres en 2012, alors tous les mauvais moments seront à oublier.
« Rio est une des plus belles vies du monde, nous sommes fiers »
« Je suis à l’heure du Brésil », peut-on lire sur certains autobus qui tentent de traverser la ville malgré le trafic dense. Une heure attendue par certains, mais que d’autres rejettent encore comme en attestent les manifestations et incidents lors du passage de la flamme olympique qui doit traverser Rio ce jeudi 4 août. La moitié des Brésiliens sont hostiles aux Jeux selon un sondage publié dans le journal Folha de Sao~Paulo. Pire, 63% des personnes interrogées estiment que les Jeux feront plus de mal que de bien au Brésil.
Non loin du bassin de l’aviron, dans le quartier de Flamengo, une quinquagénaire qui vend des boissons sur un bout de trottoir est toute souriante. Elle semble ravie de voir les JO débarquer chez elle. « Rio est une des plus belles vies du monde, nous sommes fieret il faut le dire », nous lance-t-elle.
A côté, un jeune homme termine tranquillement son jogging. « Il y a eu pas mal d’investissements pour ces Jeux, mais je ne suis pas certain que cela profite aux plus défavorisés. En ce moment, il y a même des fonctionnaires qui ne sont pas payés. L’Etat de Rio est en faillite et on dépense à tout va », regrette Bruno, Franco-Brésilien, cadre supérieur, qui ne comprend pas que le village olympique soit situé dans une zone déjà très favorisée (Barra Tijuca). « Dans le nord de la ville, l’endroit le plus défavorisé, il n’y aura presque rien comme héritage », ajoute-t-il.
« J’espère que personne n’oubliera les JO de Rio »
Rio restera comme la première ville d’Amérique du Sud à avoir accueilli les JO. Ce qui ravit d’avance Sergio, un volontaire venu du Chili qui travaillera sur les épreuves d’aviron. « C’est fantastique d’être ici. C’est comme un rêve et tout sera prêt pour le premier jour de compétition. On est au pied du Christ rédempteur et cela va être un spectacle fabuleux », raconte-t-il, fier d’être un des Sud-Américains à vivre cette expérience. « J’espère que personne n’oubliera les JO de Rio », confie le jeune homme.
« Pour ceux qui viennent voir les JO, c’est certainement génial. Mais ceux qui vivent ici ne ressentent pas vraiment la même chose. Le trafic est horrible pour les gens qui vont travailler(les vacances scolaires ont été décalées au moment des JO, ndlr) », explique un jeune infirmier qui avoue tout de même que « la ville va profiter des nouvelles infrastructures liées aux JO ». Comme la construction d’une nouvelle ligne de métro.
Eduardo, qui tient une bijouterie dans le quartier chic d'Ipanema, attend lui le visiteur avec impatience. Il espère beaucoup du tourisme dans l'ancienne capitale du Brésil transformée pour l'occasion. Les autorités annoncent la venue de 500 000 touristes.
Une organisation titanesque qui suscite des interrogations
Les critiques qui ont afflué sur le Village olympique il y a quelques jours seront presque éteintes lorsque la vasque olympique sera allumée. Les drapeaux de chaque délégation sont accrochés aux fenêtres, et les athlètes ont passé ces dernières journées à découvrir et tester pour certains les sites olympiques. Plus personne ne parle des fuites d'eau dans les appartements de la délégation australienne.
Les Jeux olympiques demandent une organisation titanesque qui suscite des questions alors que le Brésil est en proie à une grave crise économique et politique. Um mundo novo(un monde nouveau) tel est le slogan de Rio 2016. Si le Jeux olympiques ne changeront pas la face du monde, ils pourraient en cas de réussite aider le Brésil à redorer son image quelque peu écornée par les scandales politiques liées à la corruption. Au point d’écarter provisoirement du pouvoir sa présidente Dilma Rousseff absente de la cérémonie d'ouverture, tout comme l’ancien président Lula qui avait obtenu les Jeux à Copenhague en 2009.

Samuel Eto'o demande pardon au Premier ministre camerounais

Yaoundé, Cameroun-
Samuel Eto'o
En 2014, Samuel Eto’o avait refusé de monter sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo pour récupérer le drapeau camerounais. Un refus qui marquait sa contestation contre le non-paiement des primes aux joueurs, à la veille du Mondial 2014 au Brésil. Aujourd’hui, il regrette ce geste.
Le visage fermé et la voix empreinte d‘émotion, Samuel Eto’o Fils est revenu le week-end dernier sur une situation embarrassante qui l’a opposé au Premier ministre camerounais Philemon Yang. Sur le plateau de la chaine Vox Africa, le footballeur a présenté ses excuses à l’officiel camerounais.
“Il y a quelqu’un qui a été profondément offensé, qui est Son Excellence Monsieur le Premier ministre à qui je présente mes excuses ici parce qu’on m’a condamné en disant que j’avais fait quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais eu l’occasion de me justifier que ce soit devant lui, que ce soit devant notre peuple”, a-t-il déclaré.
Ce sont les premières excuses officielles d’Eto’o depuis les faits le 7 juin 2014. Ce jour-là, Samuel Eto’o avait refusé de répondre à l’appel de Philemon Yang qui l’invitait à venir récupérer le drapeau camerounais sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, à l’issue d’un match amical de l‘équipe nationale contre la Moldavie. Dans les vestiaires avec ses coéquipiers, Eto’o avait fait la sourde oreille, obligeant Volker Finke, technicien du banc camerounais à l‘époque, à venir prendre l’emblême du pays.
A présent, l’ancien capitaine de l‘équipe nationale reconnaît avoir fait du tort au locataire de la Primature au Cameroun. “Cher parent, cher papa… Je sais que cela vous a causé beaucoup de peine…”, a-t-il avoué.
Le geste du buteur s’inscrivait dans la droite ligne de protestation de l‘équipe nationale. Début juin 2014, à la veille du Mondial brésilien, la sélection nationale avait engagé un bras de fer avec sa fédération (Fecafoot) pour la revalorisation et le versement des primes de 1er tour avant qu’elle ne se rende au Brésil. Les joueurs avaient même refusé de prendre l’avion le jour prévu pour leur départ. Ils avaient finalement débarqué au Brésil, à trois jours du début de la compétition.