samedi 6 août 2016

Le rugby débarque à Rio

mediaEntraînement de rugby à VII dans le stade de Deodoro à Rio, le 3 août 2016.REUTERS/Damir Sagolj
Le rugby fait son retour aux Jeux olympiques de Rio. Douze équipes d’hommes et autant d'équipes de femmes se disputeront une médaille d’or très convoitée en rugby à VII. Les Fidjiens, déjà champions du monde, rêvent de ramener la toute première médaille olympique de l’histoire du pays.
De notre envoyé spécial,
« Nous allons faire découvrir ce sport au monde entier ». Bill Beaumont, président de la Fédération internationale de rugby, est un homme comblé. Absent depuis 1924, une éternité, le monde du ballon ovale attendait avec impatience de faire son retour dans l’olympisme. En 2009 à Copenhague, le Comité international olympique décidait de le réintégrer pour 2016 à Rio et 2020 à Tokyo. « Notre apparition à Rio est très positive et nous espérons que cela va nous faire grandir », estime Bill Beaumont.

Les Fidjiens sont donnés largement favoris
Le CIO, qui est très à cheval sur le nombre d’athlètes aux JO, n’aurait jamais voulu du rugby à XV. De plus, le temps de repos entre deux rencontres étant très long, le tournoi n’aurait pas tenu dans le laps de temps de Jeux.
Chez les hommes, ce sont les Fidjiens qui sont donnés largement favoris. Depuis les Jeux de Melbourne en 1956, les Fidji espèrent obtenir une médaille olympique. Passer à côté de l’or est impossible. Mais l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont en embuscade.
« L’événement suffit à lui-même et il ne faut pas se rajouter de pression parce que l’on revient aux JO », dit le Français qui ambitionne une médaille pour les Tricolores. Les équipes de France masculine et féminine croient en leur potentiel. Elles pourraient venir perturber l'ordre établi en rugby à VII.
Les règles du rugby à VII pas si différentes
« En Rugby à VII, il faut courir vite et longtemps. Les entraînements sont basés sur la technique. On dit que c’est très formateur », explique le Français Sacha Valleau qui est heureux de tenter l’aventure olympique. « C’est la plus belle récompense sportive au monde », ajoute le joueur.
« A sept contre sept, il y a beaucoup d’espaces sur un grand terrain, il y a de la créativité. Ça laisse place à la liberté et à la performance la plus totale pour l’athlète », indique Bernard Lapasset, ancien président de la Fédération internationale de rugby qui a largement contribué au retour de la discipline. « Nous sommes fiers de participer à cette compétition. On va tenter d’aller le plus loin possible, car c’est l’aventure la plus extraordinaire que j’ai eue à vivre », raconte la Française Fanny Horta. Elle croisera le fer avec les Kényanes pour le premier match des Bleues dès le samedi 6 août.
Les règles du rugby à VII sont à peu près semblables à celles du rugby traditionnel, sauf pour ce qui est du nombre de joueurs et de la durée de la rencontre. Chaque partie est composée de deux périodes de sept minutes avec une mi-temps de deux minutes. Les tournois ont lieu du 6 au 12 août, en commençant par les équipes féminines.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire