jeudi 4 août 2016

Samuel Eto'o demande pardon au Premier ministre camerounais

Yaoundé, Cameroun-
Samuel Eto'o
En 2014, Samuel Eto’o avait refusé de monter sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo pour récupérer le drapeau camerounais. Un refus qui marquait sa contestation contre le non-paiement des primes aux joueurs, à la veille du Mondial 2014 au Brésil. Aujourd’hui, il regrette ce geste.
Le visage fermé et la voix empreinte d‘émotion, Samuel Eto’o Fils est revenu le week-end dernier sur une situation embarrassante qui l’a opposé au Premier ministre camerounais Philemon Yang. Sur le plateau de la chaine Vox Africa, le footballeur a présenté ses excuses à l’officiel camerounais.
“Il y a quelqu’un qui a été profondément offensé, qui est Son Excellence Monsieur le Premier ministre à qui je présente mes excuses ici parce qu’on m’a condamné en disant que j’avais fait quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais eu l’occasion de me justifier que ce soit devant lui, que ce soit devant notre peuple”, a-t-il déclaré.
Ce sont les premières excuses officielles d’Eto’o depuis les faits le 7 juin 2014. Ce jour-là, Samuel Eto’o avait refusé de répondre à l’appel de Philemon Yang qui l’invitait à venir récupérer le drapeau camerounais sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, à l’issue d’un match amical de l‘équipe nationale contre la Moldavie. Dans les vestiaires avec ses coéquipiers, Eto’o avait fait la sourde oreille, obligeant Volker Finke, technicien du banc camerounais à l‘époque, à venir prendre l’emblême du pays.
A présent, l’ancien capitaine de l‘équipe nationale reconnaît avoir fait du tort au locataire de la Primature au Cameroun. “Cher parent, cher papa… Je sais que cela vous a causé beaucoup de peine…”, a-t-il avoué.
Le geste du buteur s’inscrivait dans la droite ligne de protestation de l‘équipe nationale. Début juin 2014, à la veille du Mondial brésilien, la sélection nationale avait engagé un bras de fer avec sa fédération (Fecafoot) pour la revalorisation et le versement des primes de 1er tour avant qu’elle ne se rende au Brésil. Les joueurs avaient même refusé de prendre l’avion le jour prévu pour leur départ. Ils avaient finalement débarqué au Brésil, à trois jours du début de la compétition.

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